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  • photos prise lors de la journée d’échanges sur l’accessibilité universelle et l‘action municipale
  • Photo d'un homme en chaise roulante au parc
  • Photo d'un enfant qui saute joyeusement
  • Photo de groupe lors du 35ieme anniverssaire du GAPHRSM
  • Photo de Pauline Couture, directrice du GAPHRSM, lors du 35ieme anniverssaire
  • Photo cahier special : Étapes de la vie et déficience intellectuelle
  • Photo d'une femme avec un handicap visuel qui se promene dans un parc avec son chien guide.
 

Communications

Visites d'appréciation de la qualité en milieu d'hébergement : un programme très peu et très mal appliqué

13 octobre 2011, AQRIPH

 

Malgré les engagements du MSSS et des recommandations de la Protectrice du citoyen, on met fin aux visites d'appréciation notamment pour les citoyens en situation de handicap en hébergement.

 

AQRIPH

Visites d’appréciation de la qualité : un programme

très peu et très mal appliqué

C’est maintenant la Protectrice du citoyen qui s’adresse au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) en demandant à celui-ci d’apporter des modifications au programme des visites d’appréciation de la qualité, afin que les personnes hébergées reçoivent les services appropriés dans un environnement physique de qualité. Quand l’instance de dernier recours au Québec pour les citoyens doit traiter d’une problématique vécue avec un programme, on peut imaginer jusqu’à quel point celui-ci fonctionne au plus mal.

 

Depuis deux ans déjà, l’AQRIPH fait des interventions auprès du MSSS afin que des améliorations soient apportées au programme et que celui-ci soit bien appliqué. Loin d’offrir une oreille attentive, le MSSS fait pire en cessant complètement les visites, notamment, en déficience physique, et ce malgré des engagements clairs pris dans le Plan global de mise en œuvre de la Politique À part entière adoptée par le Conseil des ministres en juin 2009.

 

En effet, le MSSS s’était engagé à : Poursuivre la démarche des visites d’appréciation de la qualité (déficience intellectuelle, troubles envahissants du développement et santé mentale)  pour  toutes les clientèles, notamment pour la déficience physique. (Moyen 123 et Engagement 136). Ses actions vont complètement à l’encontre de cet engagement. Dans les faits, nous avons constaté une diminution générale des visites en 2009-2010. Pour 2010-2011 et à ce jour en 2011-2012, aucune visite en déficience physique n’a été et n’est prévue.

 

Monsieur Bolduc, quelqu’un quelque part doit maintenant répondre de ce programme. Le Québec ne peut se permettre d’avoir un ministre de la santé qui fait la sourde oreille face aux citoyens les plus vulnérables de notre société qui sont hébergés dans des ressources où la qualité des services ne fait l’objet d’aucune visite d’appréciation.

 

Il vous faut agir, n’attendez pas le pire. Le Québec s’est doté d’un mécanisme d’évaluation minimal de la qualité des services pour nos concitoyens hébergés. Ramenez votre ministère à ce minimum, nous ne voulons pas avoir pire que des recommandations de la Protectrice du citoyen. À titre d’ancien coroner, vous êtes certes en mesure d’imaginer le pire.

 

Source : Isabelle Tremblay, directrice de l’AQRIPH

12 octobre 2011 (418.694.0736)

 

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