GAPHRSM
   

 

 
  • photos prise lors de la journée d’échanges sur l’accessibilité universelle et l‘action municipale
  • Photo d'un homme en chaise roulante au parc
  • Photo d'un enfant qui saute joyeusement
  • Photo de groupe lors du 35ieme anniverssaire du GAPHRSM
  • Photo de Pauline Couture, directrice du GAPHRSM, lors du 35ieme anniverssaire
  • Photo cahier special : Étapes de la vie et déficience intellectuelle
  • Photo d'une femme avec un handicap visuel qui se promene dans un parc avec son chien guide.
 

Communications

 

Dans la série À quoi ça sert, l’AQRIPH se demande :

À quoi ça sert une ministre déléguée aux services sociaux ?

 Québec, le 2 février 2012 - Une ministre déléguée aux services sociaux, doit servir en priorité à « assurer la protection sociale des individus, notamment celle des personnes les plus vulnérables de notre société et des personnes ayant un handicap, celle des familles et des autres groupes ».[1]

 

Les personnes handicapées et leur famille ont besoin d’une ministre déléguée aux services sociaux puisque cette dernière est le maitre d’œuvre concernant tous les services et les programmes de notre système de santé et de services sociaux, qui permettent aux personnes, de jouir comme tous les autres citoyens, de leurs droits. Il est du devoir de la ministre déléguée, de surveiller l’application et de coordonner l’exécution de ces services et programmes. C’est là que son poste prend tout son sens, la ministre déléguée doit voir à ce que la réalité sur le terrain soit concordante avec les textes qui nous gouvernent.

 

Depuis qu’elle occupe le poste de ministre déléguée aux services sociaux, voici ce que fait la ministre Dominique Vien :

 

·        Elle va à l’encontre de la Loi sur les services de santé et les services sociaux en laissant à elles-mêmes plusieurs personnes handicapées, dans plusieurs régions, qui recevaient des services socioprofessionnels de leur Centre de réadaptation, sous le prétexte d’une réorganisation;

 

·        Elle annule complètement le programme des visites d’appréciation de la qualité des services en déficience intellectuelle et en déficience physique pour des personnes hébergées, ce qui amène la Protectrice du citoyen à affirmer que le contrôle de la qualité est au plus mal concernant l’hébergement en déficience intellectuelle;

 

·        Elle fait fi des affirmations de la Protectrice du citoyen dans le dossier du soutien à domicile où la situation est des plus alarmantes et le nombre de plaintes sans cesse  en augmentation, en affirmant que grâce aux investissements consentis, des résultats tangibles et significatifs sont observés;

 

·        Elle accepte que les services aux personnes handicapées soient coupés en partie ou en totalité, et ce, sans tenir compte de la santé et du bien-être de ces personnes, ainsi que des impacts négatifs sur leur famille;

 

·        Elle va à l’encontre de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en laissant vacant le poste réservé au conseil d’administration de l’OPHQ à un représentant des organismes de promotion;

 

·        Elle ignore l’AQRIPH, qui par ses actions de revendications, ne fait que son travail d’organisme de défense collective des droits, et ce, en refusant de nous répondre dans divers dossiers et de nous rencontrer, malgré nos diverses demandes depuis le mois d’août 2010, date de sa nomination.

 

Le constat de ces réalisations de la ministre déléguée, nous amène à conclure qu’agir de la sorte, c’est non seulement être complice, mais être l’auteur principal de biens des obstacles à l’intégration des personnes handicapées à notre société.

 

L’AQRIPH est vraiment en droit de se demander aujourd’hui : À quoi ça sert une ministre déléguée comme ça ?

Source : Isabelle Tremblay 418.694.0736

  


[1] Décret 1161-2008 du Conseil Exécutif, Gazette officielle du Québec, numéro 2 page 43, 14 janvier 2009

 

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