GAPHRSM
   

 

 
  • photos prise lors de la journée d’échanges sur l’accessibilité universelle et l‘action municipale
  • Photo d'un homme en chaise roulante au parc
  • Photo d'un enfant qui saute joyeusement
  • Photo de groupe lors du 35ieme anniverssaire du GAPHRSM
  • Photo de Pauline Couture, directrice du GAPHRSM, lors du 35ieme anniverssaire
  • Photo cahier special : Étapes de la vie et déficience intellectuelle
  • Photo d'une femme avec un handicap visuel qui se promene dans un parc avec son chien guide.
 

Communications

Semaine québécoise de la déficience intellectuelle

9 mars 2012

 

Qu'est-ce que la déficience intellectuelle?

 

Qu’est-ce que la déficience intellectuelle?

La déficience intellectuelle se définit par des limitations significatives du fonctionnement intellectuel mais aussi par des capacités d’adaptation qui se manifestent chez la personne avant l’âge de 18 ans. Il s’agit d’un état permanent. 

Types de limitations :

Les limitations de la personne se manifestent dans trois sphères : les habiletés conceptuelles, les habiletés sociales et les habiletés pratiques. Par habiletés conceptuelles, on pense aux aptitudes cognitives (raisonner, s’organiser, résoudre des problèmes, etc) et aux difficultés de communication (paroles, gestes, langage corporel, etc) qui en découlent. Les lacunes au niveau des habiletés sociales se remarquent notamment dans les relations interpersonnelles, les loisirs et la difficulté à comprendre et à respecter les règles. Quant aux habiletés pratiques, elles sont déficitaires dans tout ce qui touche aux activités de la vie quotidienne et les compétences domestiques de la personne.

 

Plusieurs niveaux de fonctionnement :

Les personnes ayant reçu un diagnostic de déficience intellectuelle n’ont pas toutes un fonctionnement similaire. Le quotient intellectuel (QI) constitue un indice des aptitudes cognitives générales de la personne, de sa vivacité d’esprit et de ses forces. Ces personnes ont souvent besoin de soutien pour atteindre des cibles scolaires ou professionnelles.

 

Une lente mais constante évolution :

La déficience intellectuelle a porté de nombreux noms par le passé dont plusieurs peu élogieux et qui démontraient la méconnaissance de cet état. Chez nous, on entend de plus en plus le terme «déficience intellectuelle», mais «retard mental» fait encore partie du vocabulaire utilisé. Nous sommes heureusement bien loin des appellations antérieures, notamment «crétin» et «idiot»!

 

Les causes possibles :

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’une déficience intellectuelle. Sur le plan biomédical, il arrive que des traumatismes vécus à la naissance (manque d’oxygène), blessures au cerveau ou certaines maladies infectieuses (méningite) entraînent une déficience intellectuelle. Certains « accidents de la nature » peuvent causer des anomalies génétiques qui elles, sont associées à une déficience intellectuelle. C’est le cas pour de nombreux syndromes : syndrome de Down ou trisomie 21, le syndrome de l’X fragile, le syndrome de Williams, le syndrome de Prader-Willi et plusieurs autres. Certaines conditions sociales peuvent parfois aussi être à l’origine de la déficience intellectuelle: malnutrition ou abus de drogue ou d’alcool de la mère durant la grossesse notamment. Encore aujourd’hui, les causes sont souvent d’origine inconnue.

Le taux de prévalence de la déficience intellectuelle varie de 1% à 3% de la population selon les études. Mieux connue aujourd’hui, la déficience intellectuelle permet une meilleure participation sociale de la personne que par le passé, bien que beaucoup de chemin encore reste à faire.

 

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