Sensibilisation / éducation populaire
Chronique d'un parent d'enfant handicapé
Du répit pour les familles avec une personne handicapée
Tous les parents ont besoin de se reposer, de penser un peu à eux et à leur couple. Les enfants ont aussi besoin de se retrouver ailleurs, loin de leurs parents, pour grandir. Ceci est encore plus vrai pour les familles avec un (ou des) enfant handicapé, jeune ou adulte.
On appelle « répit » une période de quelques jours où la personne handicapée vit hors de sa famille naturelle dans une maison ou un camp spécialisé. La plupart de ces répits sont offerts par des organismes communautaires.
Un sondage mené par la Table de concertation des personnes handicapées de la Rive-sud en 2011 révèle que « 91 % des aidants trouvent qu’il est difficile d’avoir accès aux ressources et 83 % les trouvent insuffisantes ». Les parents sont épuisés.
Il y a un grand manque de place et les ressources ne sont pas toujours adaptées. Parfois, on ne trouve aucun organisme capable de recevoir une personne avec certains handicaps et c’est encore plus difficile pour les adultes.
Adapter les ressources aux handicaps coûte cher, même si les intervenants sont payés au salaire minimum. Pour des autistes par exemple, il faut un intervenant pour chaque participant. Les finances des organismes de répit sont donc en équilibre fragile.
De plus, selon le sondage, « les parents n’ont pas toujours confiance en la qualité´ des services ». Ils se sentent coupables de laisser des êtres fragiles dans des mains étrangères. Les premières fois où on laisse son enfant dans un répit peuvent être des moments difficiles; pourtant, il faut être en forme pour bien s’occuper d’enfants handicapés.
Monsieur Claude Martin, vice-président
Répit TED-Autisme Montérégie
(repit-ted-autisme@videotron.ca)
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