GAPHRSM
   

 

 
  • photos prise lors de la journée d’échanges sur l’accessibilité universelle et l‘action municipale
  • Photo d'un homme en chaise roulante au parc
  • Photo d'un enfant qui saute joyeusement
  • Photo de groupe lors du 35ieme anniverssaire du GAPHRSM
  • Photo de Pauline Couture, directrice du GAPHRSM, lors du 35ieme anniverssaire
  • Photo cahier special : Étapes de la vie et déficience intellectuelle
  • Photo d'une femme avec un handicap visuel qui se promene dans un parc avec son chien guide.
 

Communications

«À quoi ça sert?» Quatrième de la série de communiqués diffusés par l'AQRIPH.

25 février 2012

Violation de la loi de la santé et des services sociaux à l'égard des personnes handicapées.

 

Dans la série À quoi ça sert, l’AQRIPH se demande :

À quoi ça sert la Loi sur les services de santé et les services sociaux

23 février 2012La Loi sur les services de santé et les services sociaux[1] est la loi qui encadre notre régime québécois de santé et de services sociaux. Cette loi fait état des droits des usagers et indique les lignes directrices qui doivent guider la gestion et la prestation des services de santé et des services sociaux.

Cette loi est importante pour les personnes handicapées puisque leur situation requiert que des prestations de services soient rendues pour elles, pratiquement tout au long de leur vie, car vivre avec un handicap n’est pas une maladie, mais un état.

Voici l’histoire de Simon. Simon a 29 ans et il présente une déficience intellectuelle sévère. Il réside chez ses parents et recevait des services socioprofessionnels d’un Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) qui lui permettait de vivre des expériences valorisantes, favorisant son autonomie et sa participation sociale. Il faut dire « recevait », car depuis 2 ans, Simon ne bénéficie plus de ces services. Dans le cadre d’une réorganisation, le CRDI a cessé de donner le service et a référé Simon au Centre de santé et de services sociaux (CSSS) qui lui, n’était pas en mesure de prendre en charge la référence, malgré l’obligation d’assurer la continuité des services. Résultat : depuis deux ans, Simon ne fait plus rien, il est à la charge de ses parents.

 

Le cas de Simon est malheureusement bien réel, seul le nom a été changé. Le pire, c’est que dans plusieurs régions du Québec, des dizaines, voire des centaines de Simon sont laissés à eux-mêmes par notre réseau de la santé et des services sociaux.

 

L’AQRIPH dénonce depuis près de deux ans, ce délestage de la clientèle, mais ne trouve aucune réponse ni écoute de la part de la ministre déléguée aux services sociaux, madame Dominique Vien, qui est responsable de cette situation désolante. Toutes ces personnes laissées sans services le sont en violation directe de la Loi sur les services de santé et les services sociaux qui édicte à son article 5 que toute personne a le droit de recevoir des services de santé et des services sociaux adéquats, avec continuité.

 

Que fait la ministre Vien dans ce dossier ? Elle affirme qu’il n’y a pas et qu’il n’y aura pas de bris de services pour la clientèle[2].

  • La ministre ne vit pas dans le même Québec que toutes les personnes handicapées qui vivent depuis deux ans ces bris de services et qui sont laissées à elles-mêmes;
  • La ministre ne vit pas dans le même Québec que toutes les familles qui doivent alors prendre la situation en charge, abandonnées par le réseau;
  • La ministre ne vit pas dans le même Québec que la Protectrice du citoyen, puisque les familles obtiennent raison dans leur plainte à l’effet qu’il y a eu bris dans la continuité des services socioprofessionnels qui devaient être rendus.

Madame la Ministre, l’AQRIPH est disponible pour vous orienter vers le bon Québec, celui où des bris de services sont présents, celui où plein de citoyens sont laissés à eux-mêmes, celui où la Loi n’est pas respectée, celui qui oblige les familles à s’adresser à la Protectrice du citoyen. Dites-nous, combien vous voulez de Simon à cette rencontre pour vous exposer la situation et ils nous accompagneront.

Membres du Conseil des ministres, vous qui devez prendre les décisions concernant la mise en application des lois ainsi que celles concernant l'administration et le bon fonctionnement de l'État[3], À quoi ça sert la Loi sur les services de santé et les services sociaux avec une ministre déléguée qui en a la charge et qui l’ignore complètement ? Vivez-vous dans le Québec rose de la ministre ou dans celui des Simon ? L’AQRIPH ose espérer qu’au moins un des 26 ministres du Conseil des ministres[4] vit avec nous et prendra en charge le dossier des services socioprofessionnels pour tous les citoyens et les familles qui sont aux prises avec cet abandon du réseau.

Source : Isabelle Tremblay

AQRIPH 418.694.0736

Pieds de page :  http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=2&file=/S_4_2/S4_

2 html  Je le dis et je le répète, il n'est pas question qu'il y ait bris de service pour toute personne handicapée qui a besoin d'activités de jour. Je m'attends, M. le Président, à ce que, sur le terrain, entre les centres de services santé et services sociaux et les centres de réadaptation, il y ait entente et qu'il n'y ait pas de brisure de service, M. le Président. http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/assemblee-nationale/39-2/journal-debats/20120214/51191.html#_Toc317087260

3  http://www.premier-ministre.gouv.qc.ca/equipe/conseil-des-ministres.asp

4  Le Conseil des ministres est composé de 27 ministres incluant Dominique Vien, ce qui explique le nombre de 26 à qui l’AQRIPH s’adresse.                                                                 

« Retour

             Accessibilité

Propulsé par SoleWebCet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre.