GAPHRSM
   

 

 
  • photos prise lors de la journée d’échanges sur l’accessibilité universelle et l‘action municipale
  • Photo d'un homme en chaise roulante au parc
  • Photo d'un enfant qui saute joyeusement
  • Photo de groupe lors du 35ieme anniverssaire du GAPHRSM
  • Photo de Pauline Couture, directrice du GAPHRSM, lors du 35ieme anniverssaire
  • Photo cahier special : Étapes de la vie et déficience intellectuelle
  • Photo d'une femme avec un handicap visuel qui se promene dans un parc avec son chien guide.
 

Communications

Des parents de la Montérégie réclament des services pour leurs enfants de plus de 21 ans ayant des incapcités.

1er décembre 2011, Journal L'Inclusif

 

Le GAPHRSM et ses associations étaient présents. La préoccupation des parents est aussi celle du milieu: Qui et comment seront offerts les services?

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Montérégie, le 24 novembre 2011

 

SANS SERVICES DE JOUR POUR LEURS ENFANTS HANDICAPÉS,

DES PARENTS DE LA MONTÉRÉGIE INTERPELLENT

L’AGENCE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX.

 

Un groupe de parents et de représentants d’organismes communautaires s’adressent ce soir au conseil d’administration de l’Agence de la Montérégie, inquiets de devoir quitter leurs emplois en raison de l’absence de services de jour pour leurs enfants handicapés. Ces parents ont été informés que le Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) de leur territoire se retirait des services de jour et qu’en conséquence, leurs enfants n’y auraient pas accès.

 

Avant la redéfinition de l’offre de service du réseau de la santé et des services sociaux, les CRDI offraient des services de jours à toute personne handicapée. Ces services permettaient aux personnes handicapées de maintenir leur acquis et de faire des activités stimulantes dans un environnement sécuritaire avec du personnel qualifié et aux parents de ces derniers d’avoir une vie sociale et professionnelle acceptable. Le retrait des CRDI de ces services de jour oblige les parents à faire des choix douloureux : quitter leur emploi afin de prendre soin de leurs enfants ou trouver quelqu’un qui voudra bien le faire.

 

La première solution entraîne les parents dans la pauvreté et toutes les conséquences qui s’ensuivent : effet sur la santé physique et mentale, etc. Par ailleurs la seconde solution n’est pas nécessairement meilleure. Présentement, les parents doivent se tourner vers des voisines, parents ou amis pour offrir ces services à un coût qui est souvent prohibitif. Les parents souhaitent que les CRDI maintiennent l’offre de service de jour aux personnes handicapées, le temps qu’un nouveau programme soit mis en place. Ils réclament du Ministre Bolduc et de la ministre déléguée Viens, le respect de leur droit à une continuité des services et une adéquation de ceux-ci avec leurs besoins.

 

Tout ce que nous voulons, c’est de pouvoir confier nos enfants à quelqu’un de compétent qui offrira des services de qualité dans un environnement adapté. Pour le moment, seuls les CRDI sont en mesure d’offrir un tel service. Nous sommes conscients que ce n’est plus dans la mission des CRDI d’offrir ce genre de service, c’est pourquoi nous travaillons pour développer un réseau de services de jours pour les personnes handicapés.

 

Manon Sauvé indique : «Je suis sans emploi et je ne peux pas m’en chercher un autre parce que je dois m’occuper de mon fils de 21 ans. Avant, je payais de l’impôt et contribuais à la société. Maintenant, je suis sur l’assurance –salaire et mes perspectives d’emploi dans l’avenir sont bien minces si je dois rester à la maison pour assurer la sécurité de mon fils.»

 

Madame Faubert ajoute : «Je suis en arrêt de travail suite à un épuisement, vous comprendrez qu’étant principale support d’une famille monoparentale, la situation que je vis en lien avec mon fils y est grandement reliée! J’ai de la difficulté à imaginer mon retour au travail. Vais-je pouvoir reprendre les mêmes fonctions?»

 

Le groupe est composé de plusieurs centaines de parents et organismes communautaires de personnes handicapées de toute la Montérégie.

 

Source : Manon Sauvé

Téléphone : 450-674-0226

Manon_sauve@yahoo.fr

 

Raymonde Faubert

Téléphone : 450-332-6746

rfaubert@hotmail.com

 

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