GAPHRSM
   

 

 
  • photos prise lors de la journée d’échanges sur l’accessibilité universelle et l‘action municipale
  • Photo d'un homme en chaise roulante au parc
  • Photo d'un enfant qui saute joyeusement
  • Photo de groupe lors du 35ieme anniverssaire du GAPHRSM
  • Photo de Pauline Couture, directrice du GAPHRSM, lors du 35ieme anniverssaire
  • Photo cahier special : Étapes de la vie et déficience intellectuelle
  • Photo d'une femme avec un handicap visuel qui se promene dans un parc avec son chien guide.
 

Communications

Une association intervenant auprès des personnes en situation de handicap est touchée par ses coupures. 

1er décembre 2011, Journal L'Inclusif

 

ASPRS se retrouve dépouillée d'un financement essentiel à ses services.

 

Centraide ne déshabille pas que les vedettes…

 

MONTRÉAL, le 29 nov. 2011 /CNW Telbec/ - Cette année encore, Centraide du Grand Montréal retire le soutien financier qu'il accordait à des organismes communautaires depuis 15, 20 ou même 30 ans! Au moment où Centraide dénude les vedettes afin d'inviter la population à contribuer à sa campagne de financement, on déshabille des groupes communautaires sous prétexte que la santé physique n'est plus un axe prioritaire de lutte contre la pauvreté. Or, ces organismes offrent du support psychologique aux personnes aux prises avec le cancer, le VIH-sida, la toxicomanie, la sclérose en plaques et les personnes âgées en perte d'autonomie, conditions menant souvent à la pauvreté. « Ces coupes ne constituent qu'un très faible pourcentage du budget global de Centraide, alors que cela peut représenter une lourde perte pour un organisme et pour les personnes qui le fréquentent. S'il fut un temps où donner à Centraide c'était donner au plus grand nombre, cela n'est plus le cas aujourd'hui, et la population l'ignore », a déploré la Dr Dominique Synnott.

 

Nancy Caron, de l'Association Sclérose en plaques Rive-Sud (ASPRS) explique : « Centraide nous invite à nous tourner vers les Agences de santé et services sociaux afin de compenser cette perte, et il n'y a pas d'argent. On pourrait penser que puisque Centraide se retire de la santé, il nous laisserait la place pour solliciter les intervenants du réseau de la santé, mais non, ils sont nos compétiteurs directs, notamment dans les hôpitaux!» Anita Muzard, membre de l'ASPRS, et Jeannine Lavigne, des Loisirs thérapeutiques de St-Hubert, ont témoigné de l'impact de ces coupes dans leur vie : « Notre condition est pénible et nous empêche d'avoir un revenu décent. Ces coupes menacent non seulement le soutien dont on bénéficie, mais également la survie même de certains organismes. » Les organismes ayant subi la perte de leur financement sont : l'Association de Sclérose en plaques Rive-Sud (ASPRS), Les Loisirs thérapeutiques de Saint-Hubert, l'Organisation multiressources pour les personnes atteintes de cancer (OMPAC), la Corporation Félix Hubert d'Hérelle et le Centre ASPA (Approche sécurisante des polytoxicomanes anonymes).

 

Le Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM) appuie la démarche de ces groupes, tout comme la Table régionale des organismes communautaires de la Montérégie (TROC-M), la Corporation de développement communautaire de Laval (CDC-Laval), la Corporation de développement communautaire de Longueuil (CDC-Longueuil), la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-sida), la Coalition priorité cancer et le Groupement des Associations de Personnes Handicapées de la Rive-Sud de Montréal (GAPHRSM). Plusieurs députés ont également signifié leur appui.

 

Renseignements :

Monique Moisan, responsable des communications du RIOCM

Cellulaire : (514) 806-2118; Bureau : (514) 277-1118; info@riocm.ca

 

SRC.CA région de Montréal 28 novembre 2011

 

Source :

www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/11/28/010-centraide-organismes-malades-monteregie.shtml

 

Des organismes se sentent trahis par Centraide

 

Après des groupes de Montréal voués au soutien des personnes atteintes du VIH/sida et du cancer, des organismes qui s'occupent de l'accompagnement des personnes malades en Montérégie dénoncent l'arrêt prochain de leur financement par Centraide.

 

L'organisation philanthropique, qui vient de lancer une campagne publicitaire dans le but d'amasser 59 millions de dollars, a décidé qu'à l'avenir, elle consacrerait ses fonds aux organismes de lutte à l'exclusion et à la pauvreté. Après un long processus de réflexion stratégique, Centraide du Grand Montréal a statué que la santé physique n'était plus un axe prioritaire de la lutte contre la pauvreté.

 

L'Association sclérose en plaques Rive-Sud (ASPRS), qui comptait depuis 30 ans sur le financement de Centraide, devra se passer de cette importante somme dès 2014. L'association sera privée de 115 000 $, soit le tiers de son budget.

 

La directrice générale de l'ASPRS, Nancy Caron, s'explique mal que Centraide mette une croix sur les organismes comme le sien, tout en disant s'attaquer à la pauvreté. « Les gens qui ont une maladie, que ce soit la sclérose en plaques, le cancer ou le VIH/sida, ce sont des gens qui sont pauvres », explique-t-elle. Si l'association ne trouve pas de nouvelle source de financement, elle devra fermer ses portes.

 

Par ailleurs, Centraide invite l'Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie à prendre le relais pour ce financement. Mais cette dernière n'a pas l'intention de s'engager en ce sens pour le moment.

 

Un reportage de Philippe-Antoine Saulnier

 

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