GAPHRSM
   

 

 
  • photos prise lors de la journée d’échanges sur l’accessibilité universelle et l‘action municipale
  • Photo d'un homme en chaise roulante au parc
  • Photo d'un enfant qui saute joyeusement
  • Photo de groupe lors du 35ieme anniverssaire du GAPHRSM
  • Photo de Pauline Couture, directrice du GAPHRSM, lors du 35ieme anniverssaire
  • Photo cahier special : Étapes de la vie et déficience intellectuelle
  • Photo d'une femme avec un handicap visuel qui se promene dans un parc avec son chien guide.
 

Communications

Être une personne handicapée hébergée ou l'art d'être laissé complètement à soi-même.

5 avril 2012, source: AQRIPH

 

L'AQRIPH dénonce l'inaction du gouvernement dans les visites d'appréciation des services en hébergement.

 

Être une personne handicapée hébergée ou l’art d’être laissé complètement à soi-même.


Québec, 5 avril 2012 – L’Alliance québécoise des regroupements régionaux pour l’intégration des personnes handicapées (AQRIPH) est très inquiète pour les personnes handicapées qui ont une déficience intellectuelle ou une déficience physique et qui sont hébergées dans des ressources de type familial ou des ressources intermédiaires. En effet, le seul mécanisme qui existe au Québec pour apprécier la qualité des services que reçoivent ces personnes, est le programme des visites d’appréciation de la qualité qui sont faites par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), ce même programme qui a tant fait la manchette au cours des derniers mois pour les personnes âgées hébergées. La différence est que pour les personnes handicapées, le programme a été complètement cessé depuis le printemps 2010.

C’est donc également à l’égard des personnes handicapées que la ministre déléguée aux services sociaux, madame Dominique Vien, fait fi de son mandat premier qui est d’assurer la protection sociale des individus, notamment, celle des personnes les plus vulnérables de notre société.

En sabrant ainsi dans le programme des visites d’appréciation de la qualité en déficience, c’est le sort de nos concitoyens québécois les plus vulnérables qui est en péril. Il y a d’excellentes ressources, mais il y a malheureusement des cas d’abus et de négligences dans d’autres. Le minimum établi au Québec pour veiller à la qualité des services reçus par les personnes hébergées n’existe plus depuis l’arrivée de la ministre Vien dans ses fonctions. Régulièrement, l’AQRIPH questionne la ministre et son ministère sur le sujet, sans obtenir de réponses. La Protectrice du citoyen a recommandé au MSSS de produire un rapport pour le 31 décembre 2011 concernant le programme, rapport dont nous sommes toujours sans trace. A-t-il seulement été produit ? La Protectrice du citoyen a affirmé que le contrôle de la qualité était au plus mal concernant l’hébergement en déficience intellectuelle .

Pendant ce temps, l’attaché de presse de la ministre, monsieur Florent Tanlet a répondu à un journaliste qui questionnait sur l’absence des visites, la réponse la plus inattendue et la plus invraisemblable à laquelle on pouvait s’attendre : Les gens peuvent faire des plaintes .
 

• L’AQRIPH réitère ses inquiétudes importantes face à cette clientèle;

• L’AQRIPH  dénonce les propos et les agissements de la ministre et de son cabinet;

• L’AQRIPH demande au premier ministre d’intervenir.

Il y va de la santé, de la sécurité et du bien-être de ces personnes.


Source :
Isabelle Tremblay, directrice de l’AQRIPH
418.694.0736

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