Qui sommes nous

GAPHRSM

Le GAPHRSM est fondé en 1978, est un organisme à but non lucratif voué à la défense des droits et à la promotion des intérêts des personnes handicapées.

Le slogan du GAPHRSM :
S’unir pour Agir

Objectifs

  • Regrouper les associations de personnes handicapées et de parents de personnes handicapées qui visent l’intégration globale de la personne handicapée.
  • Défendre auprès des organismes publics et parapublics les droits et intérêts des personnes handicapées et promouvoir l’accessibilité universelle.
  • Revendiquer auprès des organismes publics et parapublics des services répondant adéquatement aux besoins des personnes handicapées.
  • Exercer une vigie à l’égard de toutes actions et interventions susceptibles de perpétuer des préjugés défavorables à l’égard de la personne handicapée.
  • Fournir aux associations membres de l’information pertinente sur la situation des personnes handicapées et sur les ressources existantes.
  • Favoriser la communication entre les associations membres.
  • Apporter un *soutien technique et professionnel aux associations membres en relation avec les buts de la corporation.
  • Les objectifs de la corporation ne lui permettent pas de se livrer, sur le territoire du Québec, à des activités qui tombent dans le champ d’exercice exclusif d’une profession en vertu d’une loi.

*En vue d’apporter un soutien aux organismes dans la réalisation de leur mission respective, le GAPHRSM déploie une offre de service exclusive à ses membres.

À partir des besoins identifiés, en complémentarité des services offerts par des partenaires et en fonction des ressources disponibles, le GAPHRSM peut soutenir un organisme membre par :

  • Le partage d’information et d’expertise;
  • La mise en place de sessions de formations ou d’échanges entre les membres;
  • Des avis et services-conseils;
  • Le référencement vers des formations existantes ou des services plus spécifiques ou spécialisés;
  • La transmission de documentation ou d’outils pertinents;
  • Le prêt de local ou de matériel;
  • La promotion des activités des organismes;
  • L’appui à des projets ou des actions visant la promotion des intérêts des personnes handicapées;
  • L’assistance des organismes dans les activités de représentation locale touchant la défense collective des droits des personnes handicapées.

Considérant que le soutien technique et professionnel vise le renforcement des capacités des organismes, il peut être offert tant pour soutenir l’administration, la gestion, le développement ou la mise en place de stratégies d’intervention, que pour soutenir le développement de connaissances et d’expertise en lien avec la défense collective des droits des personnes handicapées.

Vision

  • Un monde ou les personnes qui ont les mêmes droits sans discrimination (pour tous,) ni privilège (équitable, juste pour tous).
  • Un monde, où les incapacités d’une personne qu’elles soient physique, intellectuelle, comportementale, temporaire ou permanente ne sont plus des obstacles pour exercer pleinement et entièrement sa contribution sociale, en leur qualité d’être humain comme tous citoyens et vivre à part entière.
  • Les membres du GAPHRSM sont alignés sur une vision commune, leurs actions sont reliées à la philosophie et aux valeurs communes.
  • Ils sont engagés à modifier, à rendre le monde meilleur, accessible pour tous pour les personnes handicapées et leurs familles.
  • On mise sur le partenariat, l’entraide naturelle, les réseaux communautaires et les services professionnels, en collaboration avec ces ressources.

Philosophie

L’Approche communautaire :le groupement choisit des stratégies d’intervention qui mise sur le potentiel des individus, des réseaux sociaux, des groupes, des communautés et de leurs ressources pour prendre en main leurs problèmes sociaux. Une stratégie d’intervention qui cherche à procurer du pouvoir, des moyens et du support pour que se réalise ce potentiel ; l’appropriation, l’empowerment.

Les regroupements sont généralement actifs dans les domaines de la formation, de la représentation, de la défense collective des droits, de l’information et de la sensibilisation. Ils se distinguent les uns des autres par leur taille, leur territoire d’intervention, l’étendue de leurs activités et la nature des problèmes.

Le GAPHRSM s’assure de la connaissance et de l’application des droits universels, de la politique à part entière et à l’accessibilité universelle par son implication auprès de ses membres, ses partenaires et des  différentes instances publiques et parapubliques de son territoire.

Le GAPHRSM collabore avec les autres ressources du milieu, participe à des groupes de travail, à des comités et des tables de concertation, sur les différents enjeux visant l’appropriation et la transformation sociale.

Le GAPHRSM  forme et collabore à  des comités de travail sur des enjeux et des objectifs communs, partage des valeurs ou en fait la promotion de la défense des droits, interpellant un large territoire mettant en œuvre les principes de l’approche communautaire, composant avec  les forces vives du milieu.

Le GAPHRSM encourage une vision critique, supporte l’engagement et suscite un sentiment d’appartenance auprès des ses associations membres.

Les membres adhèrent à des valeurs communes : respect, authenticité, croire en la capacité de la personne, entraide, partenariat, reconnaissance de l’expertise des autres.

Le GAPHRSM reconnaît  l’autonomie  de chacun, la force du groupe et ses membres  sont conscients des vrais enjeux.

Le GAPHRSM crée et participe à des évènements de sensibilisation.

Valeurs

Le GAPHRSM prône et adhère aux valeurs fondamentales suivantes :

Nous adhérons aux valeurs véhiculées dans :

Le respect de la dignité humaine

En tant qu’être humain et membre de sa société, toute personne doit être respectée dans sa vie, son intégrité physique et psychologique, son autonomie et ses caractéristiques propres. Le respect de la dignité de l’être humain et le droit à l’égalité comptent parmi les fondements de la justice et des systèmes de droits et libertés. Ils ont une dimension universelle et englobent l’égalité formelle, le respect de la diversité et le refus de la discrimination et de l’exclusion.

L’égalité et la lutte contre la discrimination

Traitement identique n’est pas synonyme de traitement égal. En effet, l’égalité suppose parfois qu’il faut traiter une personne différemment pour la traiter également. Toutes les personnes handicapées sont ainsi concernées, qu’elles aient des incapacités intellectuelles, motrices, sensorielles, organiques, des troubles envahissants du développement, quels que soient leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur origine ethnique ou nationale, ou leur religion. L’égalité constitue un idéal de société, et d’importants moyens doivent être mis en œuvre pour la réaliser. La recherche de l’égalité s’effectue par le droit à l’égalité et la lutte contre la discrimination, qu’elle soit directe, indirecte ou systémique.

La liberté

La liberté repose sur la capacité de se fixer des objectifs et d’agir en conséquence. Plus une personne a des ressources personnelles et bénéficie de celles de l’environnement, plus elle a la liberté de choisir et de jouir d’un large éventail de choix, plus elle est à même de vivre la vie qu’elle désire. Toute personne doit avoir la possibilité de réussir sa vie, que ce soit par la recherche de son bien-être ou par l’accomplissement des objectifs qu’elle valorise et choisit. Ses ressources personnelles de même que les opportunités et les contraintes de l’environnement sont cruciales à cette fin. La société a comme devoir de favoriser un ensemble de libertés fondamentales aussi étendu que possible, dans la mesure où les libertés de chacun n’empiètent pas sur celles des autres.

La solidarité et l’équité

Dans le monde contemporain, l’État apparaît comme un acteur incontournable en matière de solidarité sociale face aux autres acteurs de la société civile, dont ceux ayant une obligation d’accommodement envers les personnes handicapées, telles les entreprises privées et autres institutions civiles. Si la famille et les aidants constituent des sources naturelles de solidarité, il importe qu’ils ne soient pas abandonnés à eux-mêmes.

L’égalité des droits peut et doit être assurée par la société. L’équité, pour sa part, vise la conciliation des devoirs et des droits des membres de la société, notamment du droit à l’égalité ainsi que des charges qui en découlent en fonction des situations concrètes et des circonstances. Les choix que font les sociétés équitables respectent les valeurs d’égalité, de justice et de solidarité. L’équité permet de juger des charges et des ressources à consacrer à la satisfaction des besoins des personnes handicapées. L’équité sert ainsi à réaliser l’intégration sociale des personnes handicapées dans le respect des situations spécifiques propres à chacun.

Mandats

Promotion et défense des droits et intérêts

Concertation entre les organismes membres et les autres organismes du milieu dans les domaines suivants:

Pour la Cause :

Le GAPHRSM ;

  • s’assure de la connaissance et de l’application des droits universels, de la politique à part entière et à l’accessibilité universelle par son implication auprès de ses membres, ses partenaires et des  différentes instances publiques et parapubliques de son territoire.
  • Suscite et développe une expertise en accessibilité universelle sur la rive sud.
  • Renforce  la promotion et la défense et le droit à la participation citoyenne. Crée et participe à des évènements de sensibilisation.

Pour la Transformation sociale:

Le GAPHRSM;

  • collabore avec les autres ressources du milieu, participe à des groupes de travail, à des comités et des tables de concertation, sur les différents enjeux visant l’appropriation et la transformation sociale pour un mieux être collectif.
  • forme et collabore à  des comités de travail sur des enjeux et des objectifs communs, partage des valeurs ou en fait la promotion de la défense des droits, interpellant un large territoire mettant en œuvre les principes de l’approche communautaire, composant avec  les forces vives du milieu.

Pour l’Action communautaire autonome:

Le GAPHRSM;

  • Reconnaît la force et le pouvoir potentiel du milieu associatif et communautaire.
  • Poursuit le développement du sentiment d’appartenance  dans un contexte élargi.
  • Suscite l’émergence de communautés d’entraide, pour faciliter la tâche, pour l’avancement de la cause en lien avec sa mission et vision.
  • Cherche l’adhésion aux points de vue qu’il défend et la participation des membres.
  • Documente sur la défense des droits.

Pour et auprès des associations membres:

Nos membres : Lien vers la page de nos membres »

Le GAPHRSM;

  • Encourage une vision critique, supporte l’engagement et suscite un sentiment d’appartenance auprès des ses associations membres, en leur offrant un  soutien technique et professionnel dans le respect de leur autonomie et des valeurs démocratiques du mouvement communautaire autonome.
  • Favorise  et informe sur l’approche communautaire, ce que cela signifie dans la pratique au quotidien.
  • Voit à créer une ouverture qui favorise relation professionnelle, positive, les membres entre eux.

Les membres adhèrent à des valeurs communes : respect, authenticité, croire en la capacité de la personne, entraide, partenariat, reconnaissance de l’expertise des autres.

Le GAPHRSM reconnaît  l’autonomie  de chacun, la force du groupe et les membres  sont conscients des vrais enjeux.

Le GAPHRSM fournit aux associations membres l’information pertinente sur la situation des personnes handicapées et sur les ressources existantes.

LES MEMBRES ACTIFS

Peut être membre actif, sous réserve d’être accepté par le conseil d’administration, tout organisme communautaire autonome à but non lucratif ayant ses activités sur le territoire de la corporation tel que défini à l’article 1.6 qui s’implique directement ou indirectement (accompagne et réfère les membres) à :

  • Promouvoir et défendre les droits et intérêts des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches;
  • Favoriser l’accessibilité universelle.

LES MEMBRES DE SOUTIEN

Peut être membre soutien, sous réserve d’être accepté par le conseil d’administration, un comité d’usager d’établissement public ou parapublic offrant des services aux personnes handicapées sur le territoire ou tout autre organisme communautaire ayant une préoccupation pour les droits et intérêts des personnes handicapées. (Document Word RÈGLEMENTS GÉNÉRAUX)

Historique

Lucille Bargiel

À mon arrivée à l’Association de parents de l’enfance en difficulté de la Rive-Sud, à titre de parent bénévole, on m’a demandé de participer à la table réunissant représentants d’associations et animateurs communautaires des CLSC. J’ai eu l’occasion d’y rencontrer, entre autres, mesdames Mariette Hamelin, Gisèle Auprix St-Germain et Pierrette Laperle, que je côtoierai régulièrement au cours des vingt années suivantes : elles m’ont servi de modèle à mes débuts auprès des associations de la sous-région Longueuil. J’ai aussi eu le plaisir de faire partie, avec certaines d’entre elles, des membres fondateurs du GAPH, issu de cette table de concertation.

Ce tout nouveau regroupement s’est rapidement activé à la promotion des besoins des personnes et de leur famille, ainsi qu’à la défense de leurs droits, qu’il s’agisse d’espaces de stationnement, de transport adapté, de maintien à domicile ou autres sujets de préoccupations. Le GAPH réunissait les représentants d’associations (ou leurs membres) pour faire avancer divers dossiers et réagir aux projets de loi touchant les personnes handicapées.

Dans les années 1990, il a soutenu les associations dans leurs démarches pour dénoncer l’absence de services de soutien pour les familles et de places en ateliers pour les adultes ayant une déficience intellectuelle. Il a aussi organisé la réflexion sur les projets de loi touchant les services éducatifs, le plan d’intervention et l’intégration scolaire.

En 1995, le GAPH s’est ainsi prononcé sur le projet de Plan régional d’organisation de services en déficience intellectuelle de la Régie régionale, appuyant l’APEDRSM dans sa demande que les services aux enfants autistes et à leur famille y soient inscrits et que les Centres de réadaptation en déficience intellectuelle en assument la responsabilité. En 1998, le président de l’époque et des responsables de deux associations ont mis sur pied la Table déficience intellectuelle et autisme pour regrouper les représentants d’organismes intéressés à se concerter pour l’amélioration des services à ces personnes et à leur famille.

Il a par ailleurs mobilisé les associations de personnes handicapées dans une démarche visant à améliorer le maintien à domicile offert par les CLSC et à contrer l’implantation du chèque emploi-services. De nombreux comités de travail se sont succédé au cours des ans sur ce dossier du maintien à domicile, pour traiter entre autres de l’accueil et de l’information aux personnes handicapées dans les CLSC. Le GAPH adhérait à la vision de l’OPHQ : « sans discrimination ni privilège » et revendiquait en conséquence.

Au fil des ans, le GAPH a travaillé tant sur les projets de loi provinciaux, sur les structures de participation AQRIPH / COPHAN, que sur l’organisation de services dans la sous-région Longueuil. Dans un contexte de rareté des ressources en Montérégie comparativement à l’ensemble du Québec, les sujets à traiter foisonnaient pour le milieu associatif.

Après des années de stabilité à la coordination de l’organisme, une période de changements fréquents s’est produite depuis la fin des années 1990. En moins d’une décennie, au moins quatre directrices et directeur généraux ont occupé ce poste à tour de rôle. Les personnes engagées depuis les débuts bénévolement ou à titre de responsables d’associations ont tiré leur révérence ou se sont vues remplacer au conseil d’administration.

Le GAPH se retrouve en 2010 devant une nouvelle conjoncture : les structures du réseau de la santé et des services sociaux ont été modifiées par la Loi de la santé et des services sociaux. Les Centres de santé et de services sociaux ont remplacé les CLSC. La Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées a été modifiée pour préciser le rôle des municipalités dans l’intégration des personnes handicapées. De nouvelles structures régionales se sont mises en place (CRÉ, Conférence des élus…) et diverses lois font place aux personnes handicapées de tous âges (en CPE ou ailleurs).

Par ailleurs, le GAPH doit conjuguer avec un conseil d’administration dont les membres n’ont pas connu l’effervescence des années 1980, alors que tout était à faire et à inventer, suite aux périodes d’institutionnalisation qui avaient précédé, ni connu les jalons gravis par le regroupement au cours des ans.

Il doit aussi conjuguer avec des tendances gouvernementales lourdes vers la privatisation des services et le recours à l’économie sociale pour régler, sans financement adéquat, toutes les problématiques touchant les clientèles vulnérables.

Lucille Bargiel

Micheline Rivet

La mission de l’organisme : le Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal inc. est un organisme à but non lucratif voué à la défense des droits et à la promotion des intérêts des personnes handicapées.

Le soutien et la collaboration des représentants locaux de l’OPHQ ont été d’un grand secours afin de conserver et continuer son rayonnement. Les années 90 témoignent de la création de plusieurs tables de concertation en collaboration avec les associations, les CLSC, l’OPHQ et le GAPHRY.

L’affiliation du GRAPHRSM à l’AQRIPH (Alliance québécoise des regroupements pour l’intégration des personnes handicapées) est venue ajouter une dimension provinciale à sa participation à la défense des droits et la promotion des droits des personnes handicapées.

Après une période de stabilité, plusieurs déménagements des bureaux du GAPH ont été effectués incluant un essai pour le travail à domicile. Cette option s’est terminée plutôt abruptement à cause d’une offre d’emploi à l’extérieur du pays, acceptée par la directrice du moment. Le temps était court pour trouver un nouveau local et la recherche urgente pour effectuer un déménagement. Heureusement quelques associations membres ont prêté main-forte et trouvé la solution. La leçon tirée de cet épisode : un organisme communautaire a besoin d’un local à son image et accessible en tout temps pour ses membres, quelles que soient les circonstances.

L’intégration de la personne handicapée doit se faire à partir de la petite enfance et se poursuit tout au long de sa vie. Il est donc important d’être présent au Comité transition école vie active, au Comité pour l’intégration des enfants handicapés en service de garde de la Montérégie, à la Table sous-régionale en déficience intellectuelle et trouble envahissant du développement, à la Table de concertation des associations des personnes handicapées région Haut-Richelieu, au comité Transport Adapté, au Plan d’action des villes à l’égard des personnes handicapées, à la Table régionale des organismes communautaires de la Montérégie (TROC-M).

Le GAPHRSM offre à ses membres des journées de formation, diffuse et échange de l’information sur les problématiques touchant les personnes handicapées, organise des séances d’information. De plus, la direction a aussi la responsabilité de conseiller, soutenir, appuyer ces membres selon certaines requêtes et disponibilités.

Après trente ans, des membres-fondateurs sont toujours actifs et témoignent qu’il y a encore matière à demeurer des citoyens vigilants et politisés pour une société égalitaire et inclusive.

Micheline Rivet

Pierrette Laperle

Le Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive Sud de Montréal est né en 1978 de la volonté d’associations de se donner plus de force face aux nombreux services que réclamaient les parents d’enfants handicapées et des personnes handicapées elles-mêmes. C’était à cette époque le néant social en matière de services et de droits pour cette population. Les années ’70 étaient alors traversées dans les pays de l’OCDE par un mouvement social d’intégration des minorités. Les gouvernements n’eurent d’autre choix que de légiférer. En 1976, le Gouvernement Bourassa adopte le projet de loi 55 ainsi libellé « Protection des handicapés «lequel fut fort contesté. Ce projet de loi mourra au feuilleton à cause du déclenchement des élections qui portera le Parti Québécois au pouvoir. Ayant obtenu le poste de Ministre des Affaires sociales. M. Denis Lazure présente en 1977 un Livre blanc et le projet de loi 9, la loi actuelle « Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées». Celle-ci sera proclamée en 1978 .

Dès 1978, un projet « Canada au travail » piloté par M. Jacques Boulianne amène plusieurs organismes autour d’une « table de concertation »soit : l’Association des parents et de l’enfance en difficulté, l’Association des parents et des handicapés, l’Association de la Rive-Sud pour la déficience mentale (on disait ainsi dans le temps), l’Association de la sclérose en plaques ainsi que des associations de Candiac, de St-Jean-sur-Richelieu, de Beloeil et de Saint-Amable.

Cette même année, une déclaration de M. Jacques Gilbert, PDG de la STRSM dans les journaux met le feu aux poudres :

« …Le gouvernement rêve en couleurs s’il pense qu’on va transporter les personnes
handicapées, à la Place des Arts, au Forum et au Stade Olympiques »

En réaction à cette déclaration, la table de concertation saisit l’occasion pour organiser une première activité de mobilisation, une manifestation devant les bureaux de la STRSM et tout autour de la station de métro Longueuil.

C’était une première que de regrouper ensemble des organismes de clientèles diverses pour qui, du transport, de l’aide à domicile, un emploi, des services éducatifs s’avéraient nécessaires pour leur intégration sociale.

À la fin de l’année, les organismes gouvernementaux et les organismes de personnes handicapées s’interrogent sur leurs rôles respectifs et leur place autour de la table. Les conclusions de cette réflexion mèneront à la création du GAPHRSM en 1979.

En 1981, une deuxième manif au métro de Longueuil réclamait un transport normalisant ouvert le soir et les fins de semaine. Un service de transport adapté sept jours-semaine a été obtenu en décembre 1981. Les CLSC qui n’offraient aucun service de maintien à domicile aux personnes handicapées peu à peu ont mis en place des services appropriés à cette clientèle.

À l’horizon se profilait la désinstitutionalisation des clientèles vivant en institutions. Les familles s’inquiétaient de la qualité des services dans la communauté, de leur réelle intégration. Fallait-il retourner dans la communauté les cas lourds et vulnérables? Des membres du GAPHRSM siégeaient alors sur divers comités de la Régie régionale et des centres d’accueil du territoire pour assurer une meilleure qualité de vie aux personnes déficientes intellectuelles. En somme le GAPHRSM se considérait comme chien de garde par rapport aux actions et mesures découlant de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées.

Au même moment, se créait un organisme gouvernemental, l’office des personnes handicapées du Québec pour la défense des droits et la promotion des intérêts de ces personnes. Des agents de développement furent affectés dans les régions pour soutenir le développement des associations. Les CLSC, assurèrent un support en termes de locaux et de ressources humaines dont les CLSC de Saint-Hubert, Longueuil-est, Longueuil-ouest, et celui de Richelieu.

Le GAPHRSM a pu dès 1980 recevoir une première subvention de 12, 000$ ne lui permettant pas d’engager du personnel mais de fonctionner (téléphone, local.) Une première coordonnatrice fut engagée dans les années 81-82. Après trente ans, des membres-fondateurs sont encore actifs et témoignent qu’il y a encore matière à demeurer des citoyens vigilants et politisés pour une société égalitaire et inclusive.

Pierrette Laperle

Direction générale : Madame Carole Labonté

Pour communiquer avec la direction générale : info@gaphrsm.ca

Membres conseil d’administration 2023-2024

Présidente

Madame Nancy Côté de l’APHRSO

info@aphrso.org

 

Vice-présidente

Madame Sylvie Jeannotte
de ALPHA

jeannotte.alpha@live.fr

 

Trésorier

Monsieur Martin Morin de l’AUTAL

direction@autal.org

Secrétaire

Madame Maryse Boudreau
de l’AQDM

direction@dysphasiemonteregie.org

Administratrice

Madame Sylvie Boucher
de l’Association PAUSE

direction@associationpause.org

Administratrice/teur

Poste vacant

 

Administrateur

Monsieur Serge Gélinas
de RSM

directeur@reseausurditemonteregie.org

Territoire

Le territoire du GAPHRSM, Les sous-régions de;

  •  Longueuil (MRC Champlain et Lajemmerais),
  • St-Jean-sur-Richelieu (MRC Le Haut-Richelieu, la Vallée du Richelieu et Rouville)
  • et Châteauguay (MRC Roussillon et Les Jardins de Napierreville).

carte montrant le territoire du GAPHRSM (avec les MRC)

 

Action communautaire autonome

DES ORGANISMES DE L’ACTION COMMUNAUTAIRE AUTONOME

Le groupement d’associations et les associations qui le composent font partie du réseau Québécois des associations communautaires autonomes.

Le mouvement communautaire est vivant et en constante adaptation, il voit à offrir de nouvelles réponses à des situations problématiques non résolues par l’offre de services publics.

Le rôle des organismes de l’action communautaire autonome est d’identifier et de voir à la réponse aux besoins des citoyens et les équiper face aux difficultés qu’ils vivent et d’autre part, amener ces personnes à améliorer ou faire changer l’environnement politique, civil, économique, social et culturel qui les entoure.

Ils ont aussi la responsabilité de s’unir pour créer un rapport de force qui permettra des changements pour toute la société.

L’action communautaire autonome, LE RQACA: lien externe vers le site RAQCA (Réseau québécois de l’action communautaire autonome)Cet hyperlien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre., une contribution essentielle à l’exercice de la citoyenneté et au développement social.

S’unir pour Agir.

Voir le vidéo sur les états généraux du communautaire (document de la CTROC)Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Document Powerpoint Historique du communautaire

Loi 25 – Responsable de la protection des renseignements personnels

Loi 25

Loi modernisant les dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels

Responsable de la protection des renseignements personnels : Madame Carole Labonté, Directrice générale

Pour communiquer avec la responsable: info@gaphrsm.ca