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Auteur/autrice : c.labonte@gaphrsm.ca
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La crise du logement pour les personnes handicapées
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Depuis plusieurs années, mais davantage au cours de la dernière, les médias parlent de la crise du logement dans la grande région de Montréal. Toutefois, pour les personnes handicapées, c’est la crise du logement tous les jours depuis longtemps…
Le « Portrait de l’habitation dans le grand Montréal » publié par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) fait état que les logements sont rares et dispendieux dans l’agglomération de Longueuil. Avec un taux d’inoccupation de 1,2 % en 2021 et un prix locatif moyen de 1 351 $ par mois, l’agglomération de Longueuil arrive en tête avec l’augmentation moyenne la plus importante dans la région, soit de 4,7 % entre 2020 et 2021.
Ces chiffres alarmistes cachent toutefois une réalité encore plus difficile pour les personnes handicapées, car elles font face à plusieurs obstacles dans leur recherche de logements.
Pour une personne en fauteuil roulant, un escalier ou une marche est un obstacle infranchissable. Par conséquent, elle doit exclure tous les logements situés à l’étage d’un duplex et autres, à l’exception de gros immeubles disposant d’ascenseurs, les sous-sols et plusieurs rez-de-chaussée. Seuls les immeubles de plain-pied ou ceux disposant d’une rampe d’accès lui sont accessibles. De plus, une fois qu’elle a trouvé un logement qu’elle peut accéder, encore faut-il qu’il soit adapté à sa condition, un autre problème en soit que de faire adapter son logement !
Pour les personnes ayant une déficience intellectuelle, l’accessibilité à un logement a une autre signification. Plusieurs pourraient occuper un logement à la condition d’avoir certains services comme les repas et une surveillance 24/7. Malheureusement, il existe peu de ces logements et leur financement est insuffisant.
Ajouté à l’accessibilité du logement, l’aspect financier n’est pas à négliger non plus. Une grande proportion de personnes handicapées ne dispose pas d’autres revenus que les prestations gouvernementales. Or ces prestations ne suffisent généralement pas à payer des loyers accessibles.
Propriétaires de logements et personnes handicapées, sachez que vous pouvez vous renseigner sur le programme d’adaptation de domicile (PAD) auprès des organismes en logement, des villes et de la Société d’habitation du Québec.
Carole Labonté
Directrice générale
Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal (GAPHRSM)
Trouble développemental du langage (dysphasie)
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Retard ou trouble ?
Distinguer le retard du trouble développemental du langage (dysphasie) n’est pas toujours chose facile. Toutefois, le tableau ci-bas permet de mieux comprendre la distinction entre ces deux problématiques qui peuvent être identifiées chez les enfants.
Le trouble développemental du langage (dysphasie) est un trouble primaire du langage, dans la sphère expressive ou expressive et réceptive.
Retard langagier :
* Les manifestations touchent habituellement les différentes sphères langagières à un même niveau.
* Il y a peu ou pas d’écart entre le niveau de compréhension et d’expression.
* Les difficultés se résorbent normalement vers l’âge de 5 ans.
Il y aura normalement de rapides progrès grâce à la stimulation langagière.
Trouble langagier (TDL)
* Les manifestations vont possiblement toucher davantage une ou plusieurs sphères langagières.
* Un écart entre le niveau de compréhension et d’expression peut suggérer un trouble langagier.
* Les difficultés vont persister au-delà de l’âge de 5 ans
Progrès lents malgré une stimulation langagière continue (environ 6 mois)
Les sphères langagières :
Les sphères langagières brièvement décrites plus bas peuvent être atteintes à différents degrés chez les enfants présentant un retard ou un trouble développemental du langage.
La forme : Comment les sons sont prononcés et comment les phrases sont construites.
Le contenu : Le vocabulaire compris et exprimé par l’enfant et comment celui-ci parvient à y accéder, le sens transmis par le langage (ex : la possession, la négation)
L’utilisation : Les buts de la communication (ex : poser une question, faire un commentaire), comment l’enfant s’adapte à son interlocuteur et à la situation.
Demeurez à l’affût du développement langagier de votre enfant. Puisqu’il est essentiel d’intervenir le plus tôt possible lorsqu’un enfant présente des difficultés langagières.
Maryse Boudreau
Directrice de l’Association québécoise de la dysphasie, région Montérégie