You are currently viewing ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE ET ACTION MUNICIPALE

ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE ET ACTION MUNICIPALE

Journée de formation organisée par le GAPHRSM et Société Logique

3 février 2016

Document pdf Télécharger la version PDF

Document Word Télécharger la version Word

Document Word Évaluation de l’activité du 3 février 2016

 

La journée d’échanges sur l’accessibilité universelle et l‘action municipale :

49 personnes ont participé à la rencontre, soit  des représentants de14 municipalités et de16 organismes communautaires. Ils sont photographiés par petits groupes ,réunis  autour d’une table, en plein travail. Chaque photo évoque les échanges entre les municipalités et les organismes communautaires qui œuvrent sur leur territoire.

 

Cliquer sur une photo pour l’agrandir

Notre formatrice, Sophie Lanctôt de Société Logique

Vue d';ensemble de la salle et des participants la table de Varennes, Brossard et Sainte-Julie la table de la Vallée du Richelieu : Beloeil, Saint-Basile-le-Grand, Mont Saint-Hilaire et Saint-Bruno de Montarville

La table de Laprairie, Sainte-Catherine, Saint-Constant et Candiac la table de Saint-Jean sur Richelieu et Saint-Lambert

 

VERSION TEXTE DE LA PRÉSENTATION POWER-POINT DU 3 FÉVRIER 2016

 

Diapo 1 :

L’accessibilité universelle et l’action municipale

3 février 2016

Évènement rendu possible grâce au soutien financier de l’Office des personnes handicapées du Québec

 

Diapo 2 :

Préambule et objectifs de la journée

Nancy Côté, présidente du GAPHRSM

Photo de Nancy Côté

 

Diapo 3 :

Objectifs de la journée

  • S’approprier le concept de l’accessibilité universelle
  • Développer votre argumentaire en faveur de l’AU
  • Développer une complicité entre acteurs municipaux et organismes communautaires
  • Développer vos stratégies

 

Diapo 4 :

Déroulement de la journée

1.     Accueil

2.     Accessibilité universelle (AU): qu’est-ce que c’est?

3.     Quatre arguments en faveur de l’AU

Diner – réseautage

4.    Porter le message de l’AU: trois approches gagnantes

5.     Du message au résultat: un passage difficile

6.     Passons à l’action

7.     Conclusion

 

Diapo 5 :

1.    Accueil

Tour de table

Réflexion individuelle: c’est quoi, l’accessibilité universelle?

Dessin d’une feuille et d’un crayon

 

Diapo 6 :

2.    AU: qu’est-ce que c’est?

Origine

Décision de la Cour Suprême des États-Unis en 1954, relativement à l’éducation, statuant que «separate is not equal».

Mentionné pour la 1ère fois en 1985, par Ron Mace, architecte et chercheur au North Carolina State University.

 

Diapo 7 :

Qu’est-ce que l’accessibilité universelle ?

Définition

« L’accessibilité universelle est le caractère d’un produit, procédé, service, information ou environnement qui, dans un but d’équité et dans une approche inclusive, permet à toute personne de réaliser des activités de façon autonome et d’obtenir des résultats équivalents».

Groupe Défi Accessibilité (2011)

Image présentant le Groupe Défi Accessibilité : 20 chercheurs de 6 universités québécoises

 

Diapo 8 :

Comparaison des approches (sous forme de tableau)

Accessibilité universelle, approche : inclusive, population visée : tous les citoyens, besoins considérés : tous les types de limitations fonctionnelles, résultat obtenu : environnement permettant un usage identique ou similaire, autonome et simultané par tous les citoyens

Accessibilité, approche : par clientèle, population visée : personnes handicapées, besoins considérés : utilisateur d’un fauteuil roulant manuel, résultat obtenu : environnement permettant un usage limité et différent pour les personnes handicapées

Adaptation, approche : cas par cas, population visée : requérant, besoins considérés : besoins du requérant, résultat obtenu : environnement répondant aux capacités et aux habitudes de vie du requérant

 

Diapo 9 :

Une maison unifamiliale …

Photo d’une maison unifamiliale avec rampe d’accès (adaptation).

Photo d’une maison unifamiliale avec entrée de plain-pied (accessibilité universelle).

 

Diapo 10 :

Un multilogements …

Photo d’un bâtiment multifamilial avec rampe d’accès en béton (adaptation).

Photo d’un bâtiment de condos avec petite rampe d’accès et escalier (accessibilité).

Photo d’un bâtiment multifamilial avec entrée de plain-pied (accessibilité universelle).

 

Diapo 11 :

Un bâtiment public …

Photo d’un centre communautaire avec rampe d’accès pour une porte (adaptation).

Photo de la récente bibliothèque Marc-Favreau avec escalier et rampe d’accès (accessibilité).

Photo de la récente bibliothèque du Boisé avec entrée de plain-pied (accessibilité universelle).

 

Diapo 12 :

Un comptoir de service …

Photo d’un comptoir de service trop haut avec petite tablette rétractable plus basse (adaptation).

Photo d’un groupe de comptoir de service dont un seul est plus bas avec une tablette dégagée en dessous (accessibilité).

Photo d’un comptoir de service à une seule hauteur, avec des sièges amovibles (accessibilité universelle).

 

Diapo 13 :

Un comptoir lavabos …

Photo d’un groupe d’éviers de salle de bain avec un seul dégagé en dessous et avec miroir adapté (adaptation).

Photo d’un groupe d’éviers de salle de bain tous à la même hauteur et dégagés en dessous et dont un seul a un siphon désaxé et un robinet à levier (accessibilité).

Photo d’un groupe d’éviers de salle de bain tous pareils avec le même dégagement en dessous, le même siphon, le même robinet et le même miroir (accessibilité universelle).

 

Diapo 14 :

Un café-terrasse …

Photo d’un café-terrasse qui occupe tout le trottoir et un trottoir temporaire a été aménagé côté rue (adaptation).

Photo d’un café-terrasse aménagé en bordure de bâtiment (accessibilité).

Photo d’un café terrasse aménagement en bordure de rue (accessibilité universelle).

 

Diapo 15 :

Un lieu public …

Photo d’une ligne de guidance jaune servant de repère dans un espace vaste (adaptation).

Photo d’une ligne de repère formée de paves très différents dans un espace vaste (accessibilité).

Photo d’une plate-bande surélevée dans un espace vaste formant un repère naturel (accessibilité universelle).

 

Diapo 16 :

Transport collectif …

Photo d’un véhicule de transport adapté (adaptation).

Photo d’un autobus régulier avec entrée arrière (accessibilité).

Photo d’un autobus régulier avec entrée avant (accessibilité universelle).

 

Diapo 17 :

Un site web …

Site non accessible et microsite accessible pour certaines informations ou pour la page d’accueil seulement (adaptation)

Tout le site conforme au  WCAG ou au SGQRI 008.1 et documents téléchargeables non accessibles (PDF) (accessibilité)

Site conforme au  WCAG 2.0 ou au SGQRI 008.1 et documents téléchargeables accessibles (HTML ou RTF) et tests d’utilisabilité (accessibilité universelle)

 

Diapo 18 :

Un document papier …

En petits caractères, langage complexe, police difficile à lire et, sur demande, PDF balisé ou un média substitut (ex.: braille) (adaptation)

En caractères 12 pts, langage régulier, Verdana ou Arial et sur demande, document WORD ou variété de médias substituts (accessibilité)

En caractères 12 pts, langage simple, Verdana ou Arial et en même temps, document HTML ou RTF et médias substituts généraux (audio, langage simplifié) et sur demande, médias substituts spécifiques (braille, LSQ, ortograf alternativ) (accessibilité universelle)

 

Diapo 19 :

Une procédure de déneigement des trottoirs …

Déneigement des 2 côtés, d’un seul côté ou absence de déneigement en fonction de l’achalandage et de l’usage des bâtiments et possibilité de déneigement additionnel sur demande (adaptation)

Déneigement des 2 côtés (accessibilité)

Déneigement des 2 côtés et dégagement, en même temps ou tout de suite après, des coins de rue, des boutons d’appels, des stationnements réservés, des débarcadères et des zones scolaires (accessibilité universelle)

 

Diapo 20 :

À vous la parole …

Quelles sont vos réactions, vos commentaires?

Avez-vous d’autres exemples d’adaptation, d’accessibilité et d’accessibilité universelle?

 

Diapo 21 :

Pause

 

Diapo 22 :

3.    Quatre arguments en faveur de l’AU

Argument 1

Les municipalités ont l’obligation d’agir

 

Diapo 23 :

Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale

Article 61.1: obligation d’un plan d’action annuel, municipalités de 15 000 habitants et plus

Article 61.2: obligation d’inclure l’accessibilité dans les processus d’approvisionnement lors de l’achat ou la location de biens et de services, toutes les municipalités

Article 67: obligation d’un plan de développement de l’accessibilité du transport collectif régulier, sociétés et organismes de transport collectif

 

Diapo 24 :

Argument 2

Les municipalités doivent répondre aux besoins de leurs citoyens

 

Diapo 25 :

33 % de Québécois déclarent des difficultés significatives et persistantes à réaliser des activités de la vie quotidienne

Source: Institut de la statistique du Québec, Taux d’incapacité selon le sexe et l’âge, population de 15 ans et plus, Québec et régions sociosanitaires (2010-2011) http://www.stat.gouv.qc.ca/

Office des personnes handicapées du Québec: Estimations de population ayant une incapacité en 2011 – Montérégie et villes https://www.ophq.gouv.qc.ca/

 

Diapo 26:

Photo d’une personne en fauteuil roulant

?

Diapo 27 :

Photos de personnes ayant une limitation motrice: 13% mobilité

Photos de personnes ayant une limitation auditive: 7,5% audition

Photos de personnes ayant une limitation intellectuelle: 1 à 5% intellect

Photos de personnes ayant une limitation visuelle : 5% vision

Photos de personnes ayant une limitation d’agilité : 15% agilité

 

Diapo 28 :

Photo de 2 aînés vus de dos

Vieillissement ?

 

Diapo 29 :

Graphique illustrant l’augmentation du taux d’incapacité avec l’âge. À 85 ans, le taux d’incapacité est de 85%.

 

Diapo 30 :

Tableau indiquant

Aujourd’hui: 16% d’aînés, 33% taux d’incapacité

En 2061: 28% d’aînés, 58% ??? taux d’incapacité

Source: Institut de la statistique du Québec, Perspectives démographiques du Québec et des régions 2011-2061 (2014)

 

Diapo 31 :

Autres citoyens ayant des besoins semblables:

  • Aîné sans limitation
  • Enfant
  • Personne avec incapacité temporaire
  • Femme enceinte
  • Personne avec bagages
  • Parent avec poussette
  • Livreur
  • Nouvel arrivant
  • Personne inexpérimentée
  • Personne analphabète
  • Famille et amis des personnes ayant des limitations fonctionnelles

 

Diapo 32 :

Les besoins des personnes ayant une limitation fonctionnelle sont des révélateurs des difficultés ressenties par l’ensemble des citoyens.

Y répondre de façon inclusive est au bénéfice de tous.

 

Diapo 33 :

Photos de divers citoyens: ainés, couple avec poussette, mère avec poussette, personne en vélo, personnes qui se balancent, chariot d’épicerie, parent et enfant, personnes couchées dans un parc.

 

Diapo 34 :

Une ville pour tous

Vidéo

 

Diapo 35 :

Une ville pour tous – avec vidéodescription

Vidéo

Diapo 36 :

Argument 3

Les municipalités ont la capacité d’agir

 

Diapo 37 :

Agir sur l’environnement

Processus de production du handicap

Cause, Accident de la route

Facteurs personnels, Déficience: lésion moëlle épinière, Incapacité: marcher, Aide à la mobilité : fauteuil roulant

Environnement, Facilitateur: pente douce, Obstacles: escalier

Interaction

Habitudes de vie, Participation sociale: monter dans l’autobus régulier, Situation de handicap: ne pas pouvoir monter dans l’autobus régulier

Source: Réseau international sur le Processus de production du handicap

 

Diapo 38:

«Ce n’est plus aux personnes à s’adapter à des environnements non conçus pour elles, mais c’est la société qui doit tenir compte de la diversité des citoyens qui la composent.»

Source: Auteur inconnu, Plateforme de revendications sur les enjeux municipaux, GAPHRSM, 2014

 

Diapo 39:

Responsabilités partagées entre plusieurs paliers décisionnels

Communauté métropolitaine de Montréal

  • 82 municipalités, dont plusieurs en Montérégie
  • Compétences régionales en matière:
  • Aménagement du territoire (PMAD)
  • Développement économique
  • Logement social
  • Équipements métropolitains
  • Transport
  • Environnement

Photo du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal

 

Diapo 40 :

Agglomération et MRCs en Montérégie

Agglomération de Longueuil

14 MRCs

  • MRC d’Acton
  • MRC Beauharnois/Salaberry
  • MRC Brome/Mississiquoi
  • MRC La Haute-Yamaska
  • MRC La Vallée-du-Richelieu
  • MRC Le Haut-Richelieu
  • MRC Le Haut-St-Laurent
  • MRC Les Jardins-de-Napierville
  • MRC Les Maskoutains
  • MRC Marguerite-d’Youville
  • MRC Pierre-de Saurel
  • MRC du Roussillon
  • MRC de Rouville
  • MRC Vaudreuil/Soulanges

Compétences agglomération et MRC

  • Évaluation municipale
  • Aménagement du territoire (schéma d’aménagement)
  • Gestion des cours d’eau municipaux
  • Sécurité incendie, police, sécurité civile
  • Ordures et recyclage

Autres compétences agglomération

  • Cour municipale
  • Logement social
  • Transport collectif
  • Alimentation en eaux et assainissement des eaux

Autres compétences MRCs

  • Règlements d’urbanisme dans les territoires non organisés
  • Anciennement, centre local de développement

 

Diapo 41 :

Municipalités

Palier de gouvernement le plus près des citoyens

 

Diapo 42 :

Photo d’un bac de recyclage, d’une rue enneigée, d’une piscine publique et de rayonnages de bibliothèque

?

 

Diapo 43 :

Actions et responsabilités municipales

  • Une colonne avec les actions:
  • Aménage et construit
  • Informe, consulte et communique
  • Donne des services, gère des programmes et embauche
  • Entre en interaction avec les citoyens par les fonctionnaires et les élus

Une colonne avec les responsabilités :

  • Urbanisme
  • Habitation
  • Développement économique
  • Développement communautaire, culturel et social
  • Sports et loisirs
  • Environnement et voirie
  • Sécurité publique

Un réseau de 28 flèches relie chacune des actions à chacune des responsabilités.

 

Diapo 44 :

Chaine d’accessibilité universelle

Réaliser ses habitudes de vie et exercer ses choix = enchaînement d’activités

Domicile, Trottoir, Arrêt d’autobus, Autobus, Arrêt d’autobus, Trottoir, Hôtel Alt

.          Un obstacle = une rupture

.          Plusieurs acteurs sur le territoire

.          Importance de se coordonner afin d’éviter les ruptures

 

Diapo 45 :

Photo d’un abribus avec une marche devant un commerce d’équipements médicaux comportant des marches.

Photo d’un abribus sans marche.

 

Diapo 46 :

Photo d’une table à pique-nique accessible, installée sur une dalle de béton.

Photo de l’accès au parc comportant un escalier et une chicane réduisant l’espace d’entrée.

Photo du trottoir menant au parc, sans bateau pavé au coin de rue.

Diapo 47 :

Argument 4

Les municipalités ont intérêt à agir, c’est une question d’efficacité et d’efficience

 

Diapo 48 :

Plans d’action et politiques municipales: en silo

Colonnes présentant chacune un plan d’action :

  • Plan d’action accessibilité
  • Municipalité amie des aînés
  • Politique familiale
  • Villes et villages en santé
  • Politique de développement durable
  • Autre

Élaboration, Mise en œuvre, Bilan, Révision

 

Diapo 49 :

Accessibilité universelle et développement durable

« Permettre au plus grand nombre possible de personnes de tous les horizons, peu importe leur âge et leurs habiletés, de participer à la vie en collectivité en augmentant la proportion d’endroits qu’ils peuvent utiliser »

LEED 2009 pour l’aménagement des quartiers

 

Diapo 50 :

Graphique avec 4 sphères : développement durable, familles, aînés, personnes handicapées

Accessibilité universelle au centre

 

Diapo 51 :

Transformer les silos en pipeline!

Colonnes présentant chacune un plan d’action :

  • Plan d’action accessibilité
  • Municipalité amie des aînés
  • Politique familiale
  • Villes et villages en santé
  • Politique de développement durable
  • Autre

Un grand rectangle couvre la partie basse de toutes les colonnes

Accessibilité universelle au centre du rectangle

 

Diapo 52:

Un exemple de pipeline …

Page titre du Plan d’action Vivre … tous ensemble, Politique pour les familles, les aînés et les personnes handicapées de la Ville de Terrebonne

Page intérieur du Plan d’action 2014 : pour chaque action, la Ville a coché si les besoins des familles, des aînés et/ou des personnes handicapées sont répondus.

 

Diapo 53 :

À vous la parole …

Que pensez-vous de ces arguments?

Avez-vous d’autres arguments?

Quels défis pour votre municipalité?

 

Diapo 54 :

Dîner

 

Diapo 55 :

4.    Porter le message de l’AU: trois approches gagnantes

Approche 1

Collectiviser les besoins: passer du JE au NOUS

 

Diapo 56 :

JE:

  • Besoin – obstacle pour un individu
  • Résultat: adaptation ou accommodement pour cet individu
  • Peut causer des entraves aux autres
  • Application limitée aux lieux, programmes et services utilisés par l’individu

 

Diapo 57 :

NOUS:

  • Besoin – obstacles vécus par la majorité des limitations fonctionnelles
  • Résultat: solution appropriée pour la majorité des personnes
  • Solution optimale et non idéale
  • Application généralisable à de nombreux lieux, programmes ou services

 

Diapo 58 :

Passer du JE au NOUS

Je

Marie, étudiante, limitation visuelle

Olivier – travailleur, limitation motrice

Jean – citoyen actif, limitation intellectuelle

Sylvie – retraitée, limitation auditive

Nous – organismes communautaires

Municipalité

Politique d’AU des communications

Bateaux pavés à tous les coins de rue

Formation du personnel à l’accueil

Politique d’interprétariat et système d’amplification dans tous les lieux de réunion

 

Diapo 59 :

À vous la parole …

Transformons

un besoin individuel

en besoin collectif

 

Diapo 60 :

Approche 2

Agir à la fois sur le court terme et le long terme

 

Diapo 61 :

Court terme

  • Dans l’urgence
  • En réaction
  • Besoin d’une solution rapide et immédiate
  • La solution la moins pire
  • Adaptation – accommodement

Long terme

  • Dans l’anticipation
  • En pro-action
  • Temps pour une solution réfléchie
  • La solution optimale et des alternatives
  • Accessibilité universelle

Image d’une flèche allant de court terme à long terme.

 

Diapo 62 :

Court terme

Rampes AXCS

Photo d’une rampe temporaire amovible devant un commerce

Long terme

Entrées de plain-pied

  • Dispositions règlementaires facilitantes
  • Soutien financier aux commerçants
  • Arrimage – travaux d’infrastructures sur les artères commerciales
  • Information aux commerçants

Photo d’un commerce avec accès de plain-pied

Image d’une flèche allant de court terme à long terme.

 

Diapo 63 :

À vous la parole …

Transformons

un besoin urgent

en solution à long terme

 

Diapo 64 :

Approche 3

Élargir l’action citoyenne

… car pour être inclusif, il faut s’inclure!

 

Diapo 65 :

Prendre la parole et intervenir

Occasions spécifiques aux personnes ayant des limitations fonctionnelles

  • Plan d’action en accessibilité
  • Consultation publique sur le plan d’action
  • Évènements autour du plan d’action
  • Coordonnateur du plan d’action en accessibilité
  • Comité consultatif en accessibilité
  • Élu responsable de l’accessibilité

Toutes les occasions offertes par la vie municipale

  • Tous les plans et les politiques
  • Toutes les consultations publiques
  • Tous les évènements municipaux
  • Tous les fonctionnaires
  • Tous les comités consultatifs
  • Tous les élus

Image d’une flèche allant des occasions spécifiques à toutes les occasions.

 

Diapo 66 :

5.    Du message au résultat

Un passage parfois difficile…

 

Diapo 67 :

Exercice pratique

Un message de bouche à oreille

Image d’un message passant de bouche à oreille

 

Diapo 68 :

Image illustrant:

.      Ce qu’on veut dire 100%

.      Ce qu’on dit réellement 70%

.      Ce qui est entendu 60%

.      Ce qui est écouté 50%

.      Ce qui est compris 40%

.      Ce qui est retenu 20%

.      Ce qui est répercuté 10%

 

Diapo 69 :

Beaucoup d’étapes dans un projet

  • Idée
  • Co-création – Consultation
  • Planification

–            Diagnostic

–            Programmation

  • Esquisses
  • Projet préliminaire
  • Projet détaillé
  • Appel d’offres
  • Réalisation
  • Mise en service – opération

Ligne verticale droite avec X au centre

Ligne en spirale allant de haut en bas

Ligne allant dans tous les sens

 

Diapo 70 :

Transformer, c’est long. Alors…

  • Ayons des attentes réalistes
  • Voyons le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide
  • Supportons nos partenaires

Image d’un verre à moitié vide et d’un verre à moitié plein

 

Diapo 71 :

À vous la parole …

Qu’en pensez-vous?

Image de lunettes roses en forme de coeur

 

 

Diapo 72 : 

Pause

 

Diapo 73 :

6.    Passons à l’action

À vous la parole ….

Qu’est-ce qui vous semble le plus porteur pour vous aider à promouvoir l’accessibilité universelle dans votre municipalité?

Comment cette journée va modifier vos pratiques et vos stratégies?

Quelles seront vos prochaines actions?

 

Diapo 74 :

7.    Conclusion

Réflexion individuelle: c’est quoi, l’accessibilité universelle?

Dessin d’une feuille et d’un crayon

 

Diapo 75 :

Bilan de la journée

Pauline Couture

Directrice générale du GAPHRSM

Photo de Pauline Couture

 

Diapo 76 :

Vos réactions à la journée ?

N’oubliez pas de compléter le formulaire d’évaluation!

 

Diapo 77 :

Merci

 

Accessibilité universelle à toutes les étapes d’un projet

.          Planification : ddiagnostic et programmation

.          Idées – Esquisses

.          Projet préliminaire

.          Projet détaillé

.          Appel d’offres

.          Réalisation

.          Mise en service – opération

 

MICHELINE RIVET

La mission de l’organisme : le Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal inc. est un organisme à but non lucratif voué à la défense des droits et à la promotion des intérêts des personnes handicapées.

Le soutien et la collaboration des représentants locaux de l’OPHQ ont été d’un grand secours afin de conserver et continuer son rayonnement. Les années 90 témoignent de la création de plusieurs tables de concertation en collaboration avec les associations, les CLSC, l’OPHQ et le GAPHRY.

L’affiliation du GRAPHRSM à l’AQRIPH (Alliance québécoise des regroupements pour l’intégration des personnes handicapées) est venue ajouter une dimension provinciale à sa participation à la défense des droits et la promotion des droits des personnes handicapées.

Après une période de stabilité, plusieurs déménagements des bureaux du GAPH ont été effectués incluant un essai pour le travail à domicile. Cette option s’est terminée plutôt abruptement à cause d’une offre d’emploi à l’extérieur du pays, acceptée par la directrice du moment. Le temps était court pour trouver un nouveau local et la recherche urgente pour effectuer un déménagement. Heureusement quelques associations membres ont prêté main-forte et trouvé la solution. La leçon tirée de cet épisode : un organisme communautaire a besoin d’un local à son image et accessible en tout temps pour ses membres, quelles que soient les circonstances.

L’intégration de la personne handicapée doit se faire à partir de la petite enfance et se poursuit tout au long de sa vie. Il est donc important d’être présent au Comité transition école vie active, au Comité pour l’intégration des enfants handicapés en service de garde de la Montérégie, à la Table sous-régionale en déficience intellectuelle et trouble envahissant du développement, à la Table de concertation des associations des personnes handicapées région Haut-Richelieu, au comité Transport Adapté, au Plan d’action des villes à l’égard des personnes handicapées, à la Table régionale des organismes communautaires de la Montérégie (TROC-M).

Le GAPHRSM offre à ses membres des journées de formation, diffuse et échange de l’information sur les problématiques touchant les personnes handicapées, organise des séances d’information. De plus, la direction a aussi la responsabilité de conseiller, soutenir, appuyer ces membres selon certaines requêtes et disponibilités.

Après trente ans, des membres-fondateurs sont toujours actifs et témoignent qu’il y a encore matière à demeurer des citoyens vigilants et politisés pour une société égalitaire et inclusive.

Micheline Rivet

PIERRETTE LAPERLE

Le Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive Sud de Montréal est né en 1978 de la volonté d’associations de se donner plus de force face aux nombreux services que réclamaient les parents d’enfants handicapées et des personnes handicapées elles-mêmes. C’était à cette époque le néant social en matière de services et de droits pour cette population. Les années ’70 étaient alors traversées dans les pays de l’OCDE par un mouvement social d’intégration des minorités. Les gouvernements n’eurent d’autre choix que de légiférer. En 1976, le Gouvernement Bourassa adopte le projet de loi 55 ainsi libellé “Protection des handicapés «lequel fut fort contesté. Ce projet de loi mourra au feuilleton à cause du déclenchement des élections qui portera le Parti Québécois au pouvoir. Ayant obtenu le poste de Ministre des Affaires sociales. M. Denis Lazure présente en 1977 un Livre blanc et le projet de loi 9, la loi actuelle “Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées». Celle-ci sera proclamée en 1978 .

Dès 1978, un projet « Canada au travail » piloté par M. Jacques Boulianne amène plusieurs organismes autour d’une « table de concertation »soit : l’Association des parents et de l’enfance en difficulté, l’Association des parents et des handicapés, l’Association de la Rive-Sud pour la déficience mentale (on disait ainsi dans le temps), l’Association de la sclérose en plaques ainsi que des associations de Candiac, de St-Jean-sur-Richelieu, de Beloeil et de Saint-Amable.

Cette même année, une déclaration de M. Jacques Gilbert, PDG de la STRSM dans les journaux met le feu aux poudres :

 

« …Le gouvernement rêve en couleurs s’il pense qu’on va transporter les personnes
handicapées, à la Place des Arts, au Forum et au Stade Olympiques »

En réaction à cette déclaration, la table de concertation saisit l’occasion pour organiser une première activité de mobilisation, une manifestation devant les bureaux de la STRSM et tout autour de la station de métro Longueuil.

C’était une première que de regrouper ensemble des organismes de clientèles diverses pour qui, du transport, de l’aide à domicile, un emploi, des services éducatifs s’avéraient nécessaires pour leur intégration sociale.

À la fin de l’année, les organismes gouvernementaux et les organismes de personnes handicapées s’interrogent sur leurs rôles respectifs et leur place autour de la table. Les conclusions de cette réflexion mèneront à la création du GAPHRSM en 1979.

En 1981, une deuxième manif au métro de Longueuil réclamait un transport normalisant ouvert le soir et les fins de semaine. Un service de transport adapté sept jours-semaine a été obtenu en décembre 1981. Les CLSC qui n’offraient aucun service de maintien à domicile aux personnes handicapées peu à peu ont mis en place des services appropriés à cette clientèle.

À l’horizon se profilait la désinstitutionalisation des clientèles vivant en institutions. Les familles s’inquiétaient de la qualité des services dans la communauté, de leur réelle intégration. Fallait-il retourner dans la communauté les cas lourds et vulnérables? Des membres du GAPHRSM siégeaient alors sur divers comités de la Régie régionale et des centres d’accueil du territoire pour assurer une meilleure qualité de vie aux personnes déficientes intellectuelles. En somme le GAPHRSM se considérait comme chien de garde par rapport aux actions et mesures découlant de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées.

Au même moment, se créait un organisme gouvernemental, l’office des personnes handicapées du Québec pour la défense des droits et la promotion des intérêts de ces personnes. Des agents de développement furent affectés dans les régions pour soutenir le développement des associations. Les CLSC, assurèrent un support en termes de locaux et de ressources humaines dont les CLSC de Saint-Hubert, Longueuil-est, Longueuil-ouest, et celui de Richelieu.

Le GAPHRSM a pu dès 1980 recevoir une première subvention de 12, 000$ ne lui permettant pas d’engager du personnel mais de fonctionner (téléphone, local.) Une première coordonnatrice fut engagée dans les années 81-82. Après trente ans, des membres-fondateurs sont encore actifs et témoignent qu’il y a encore matière à demeurer des citoyens vigilants et politisés pour une société égalitaire et inclusive.

Pierrette Laperle

Historique

 

LUCILLE BARGIEL

 

À mon arrivée à l’Association de parents de l’enfance en difficulté de la Rive-Sud, à titre de parent bénévole, on m’a demandé de participer à la table réunissant représentants d’associations et animateurs communautaires des CLSC. J’ai eu l’occasion d’y rencontrer, entre autres, mesdames Mariette Hamelin, Gisèle Auprix St-Germain et Pierrette Laperle, que je côtoierai régulièrement au cours des vingt années suivantes : elles m’ont servi de modèle à mes débuts auprès des associations de la sous-région Longueuil. J’ai aussi eu le plaisir de faire partie, avec certaines d’entre elles, des membres fondateurs du GAPH, issu de cette table de concertation.

 

Ce tout nouveau regroupement s’est rapidement activé à la promotion des besoins des personnes et de leur famille, ainsi qu’à la défense de leurs droits, qu’il s’agisse d’espaces de stationnement, de transport adapté, de maintien à domicile ou autres sujets de préoccupations. Le GAPH réunissait les représentants d’associations (ou leurs membres) pour faire avancer divers dossiers et réagir aux projets de loi touchant les personnes handicapées.

 

Dans les années 1990, il a soutenu les associations dans leurs démarches pour dénoncer l’absence de services de soutien pour les familles et de places en ateliers pour les adultes ayant une déficience intellectuelle. Il a aussi organisé la réflexion sur les projets de loi touchant les services éducatifs, le plan d’intervention et l’intégration scolaire.

 

En 1995, le GAPH s’est ainsi prononcé sur le projet de Plan régional d’organisation de services en déficience intellectuelle de la Régie régionale, appuyant l’APEDRSM dans sa demande que les services aux enfants autistes et à leur famille y soient inscrits et que les Centres de réadaptation en déficience intellectuelle en assument la responsabilité. En 1998, le président de l’époque et des responsables de deux associations ont mis sur pied la Table déficience intellectuelle et autisme pour regrouper les représentants d’organismes intéressés à se concerter pour l’amélioration des services à ces personnes et à leur famille.

 

Il a par ailleurs mobilisé les associations de personnes handicapées dans une démarche visant à améliorer le maintien à domicile offert par les CLSC et à contrer l’implantation du chèque emploi-services. De nombreux comités de travail se sont succédé au cours des ans sur ce dossier du maintien à domicile, pour traiter entre autres de l’accueil et de l’information aux personnes handicapées dans les CLSC. Le GAPH adhérait à la vision de l’OPHQ : « sans discrimination ni privilège » et revendiquait en conséquence.

 

Au fil des ans, le GAPH a travaillé tant sur les projets de loi provinciaux, sur les structures de participation AQRIPH / COPHAN, que sur l’organisation de services dans la sous-région Longueuil. Dans un contexte de rareté des ressources en Montérégie comparativement à l’ensemble du Québec, les sujets à traiter foisonnaient pour le milieu associatif.

 

Après des années de stabilité à la coordination de l’organisme, une période de changements fréquents s’est produite depuis la fin des années 1990. En moins d’une décennie, au moins quatre directrices et directeur généraux ont occupé ce poste à tour de rôle. Les personnes engagées depuis les débuts bénévolement ou à titre de responsables d’associations ont tiré leur révérence ou se sont vues remplacer au conseil d’administration.

 

Le GAPH se retrouve en 2010 devant une nouvelle conjoncture : les structures du réseau de la santé et des services sociaux ont été modifiées par la Loi de la santé et des services sociaux. Les Centres de santé et de services sociaux ont remplacé les CLSC. La Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées a été modifiée pour préciser le rôle des municipalités dans l’intégration des personnes handicapées. De nouvelles structures régionales se sont mises en place (CRÉ, Conférence des élus…) et diverses lois font place aux personnes handicapées de tous âges (en CPE ou ailleurs).

 

Par ailleurs, le GAPH doit conjuguer avec un conseil d’administration dont les membres n’ont pas connu l’effervescence des années 1980, alors que tout était à faire et à inventer, suite aux périodes d’institutionnalisation qui avaient précédé, ni connu les jalons gravis par le regroupement au cours des ans.

 

Il doit aussi conjuguer avec des tendances gouvernementales lourdes vers la privatisation des services et le recours à l’économie sociale pour régler, sans financement adéquat, toutes les problématiques touchant les clientèles vulnérables.

 

Lucille Bargiel

 

Laisser un commentaire