Compte-rendu de la journée de réflexion sur les services de surveillance avant et après l’école pour les élèves handicapés âgés de 12 à 21 ans.
«L’ORGANISATION ET LE FINANCEMENT
des services de surveillance avant et après l’école pour les élèves handicapés âgés de 12 à 21 ans»
Organisée par
le Groupe d’actions pour les enfants différents de la région de Châteauguay (GAEDRC)
Avec la Collaboration
du Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal Inc. (GAPHRSM)
Le 3 octobre 2011, Ile Saint-Bernard, Châteauguay
REMERCIEMENTS
La réalisation de la Journée de réflexion sur l’organisation et le financement des services de surveillance avant et après l’école pour les élèves handicapés âgés de 12 à 21 ans a été rendue possible grâce à la contribution financière des organismes et gens suivants : madame Yolande James, Ministre de la Famille, ainsi qu’à l’Office des personnes handicapées du Québec.
Nous remercions le CSSS Jardins-Roussillon ainsi que l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) d’avoir mis à notre disposition deux personnes ressources pour l’organisation de cette journée. Nous tenons à remercier particulièrement monsieur Jean-Denis Lefebvre, organisateur communautaire du CSSS Jardins-Roussillon et animateur de la journée ainsi que monsieur Bertrand Legault, Conseiller à l’intervention collective régionale, Direction de l’intervention collective régionale de l’Ouest de l’OPHQ, animateur d’un atelier. Ils font tous les deux partie du comité organisateur depuis les débuts où l’idée de l’organisation de cette journée est née. Sans cette précieuse collaboration, cette journée de réflexion n’aurait pas vu le jour.
Ce projet fut possible grâce à l’implication et la collaboration des personnes suivantes : madame Danielle Landry, directrice du service de garde Les petits soleils de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord, madame Denise Melançon, directrice de l’École des érables de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-îles ainsi que madame Thérèse Sirois, directrice de la Ressource d’aide aux personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie. Celles-ci ont participé et donner de leur temps au comité aviseur.
Nous remercions la participation de l’Alliance québécoise des regroupements régionaux pour l’intégration des personnes handicapées (AQRIPH) ainsi que La Table régionale des organismes communautaires et Bénévoles de la Montérégie
(La TROC). Mesdames Isabelle Tremblay, directrice de l’AQRIPH et Johanne Nasstrom, directrice générale de La TROC, ont respectivement animé des ateliers de la journée.
Finalement, nous tenons à remercier la participation des différents services de surveillance qui existent au Québec. Par leur présence et leur intervention lors de la journée, ils ont représenté les enfants handicapés âgés de 12 à 21 ans et leurs familles qui doivent concilier à tous les jours le travail et la famille.
TABLE DES MATIÈRES
Pages
- INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
- OBJECTIFS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
- HISTORIQUE DES SERVICES DE SURVEILLANCE . . . . . . . . . . . . . 2
3.1 Conciliation Travail Famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
3.2 Projet pilote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
3.3 Le GAEDRC, Le GAPHRSM et le financement . . . . . . . . . . . . . . . 3
- FORMATION DU COMITÉ ORGANISATEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
4.1 Sondage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
4.2 Modèles des services de surveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
4.3 Régions participantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
- FORMATION DU COMITÉ AVISEUR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
5.1 Cahier du participant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
- RÉSULTATS DES DISCUSSIONS DE LA JOURNÉE . . . . . . . . . . . . . . 7
6.1 Atelier A : comment organiser nos services de façon efficace? . . . 8
6.2 Atelier B : comment améliorer le financement de nos services? . . 11
6.3 Atelier C : quelle stratégie à développer? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
6.4 Comité de coordination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
- CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
- SIGNATURES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Annexe 1 – Rapport financier
Annexe 2 – Dépliant de la journée
Annexe 2 – Cahier du participant
INTRODUCTION
Le 3 octobre dernier a eu lieu à Châteauguay la première journée de réflexion sur l’organisation et le financement des services de surveillance avant et après l’école pour les élèves handicapés âgés de 12 à 21 ans. Pourquoi une telle journée? Les services de surveillance ont connu un essor important ces dernières années grâce notamment au financement gouvernemental. Toutefois, ce développement ne s’est pas fait sans difficultés. Certains services ont dû fermer ou sont en difficulté en raison du manque de financement ou pour d’autres raisons.
En mettant en commun les expériences acquises ainsi que la préparation et les exercices effectués avant la journée de réflexion; cela a permis d’identifier les modèles d’organisation des services de surveillance les plus performants et les façons de les financer.
- OBJECTIFS
Pour les services de surveillance du Québec, pour le comité organisateur et pour le comité aviseur participant à la journée, les trois principaux objectifs de la journée étaient les suivants :
- Convenir d’un modèle d’organisation des services de surveillance;
- Identifier les besoins financiers et une structure de financement pour le maintien des services actuels et le développement de nouveaux services en lien avec le modèle choisi;
- Formuler une stratégie qui vise à faire des représentations efficaces auprès des instances poblitiques et gouvernementales afin d’obtenir la création d’un programme de financement récurrent pour les services de surveillance.
L’élément commun de ces trois objectifs est de contribuer à relever le défi «une société respectueuse des choix et des besoins des personnes handicapées et de leur familles» par le levier «soutenir l’exercice des rôles familiaux et sociaux des familles».
La priorité qui se dégage par ces trois objectifs est de répondre à «l’amélioration du soutien offert aux familles» en favorisant la mise en place des services permettant aux parents de concilier le travail et la famille.
La journée de réflexion répondait également à la perspective d’égalité entre les femmes et les hommes car ce sont majoritairement les femmes qui quittent le marché du travail pour prendre soin de leur enfant handicapé.
- HISTORIQUE DES SERVICES DE SURVEILLANCE
Les jeunes de niveau préscolaire et primaire ont généralement accès à des services de garde en milieu scolaire. Ce n’est pas le cas lorsque l’enfant atteint le niveau secondaire. On suppose que le jeune de 12 ans et plus peut demeurer seul à la maison jusqu’à ce que ses parents arrivent. Or, pour certains jeunes handicapés, ce n’est pas le cas. Ces jeunes nécessitent souvent une présence continue. Plusieurs parents de jeunes handicapés de 12 à 21 ans fréquentant l’école doivent organiser eux-mêmes la surveillance de leurs jeunes. Les différents projets de surveillance visent à offrir un environnement sécuritaire et stimulant pour les enfants handicapés les jours d’école pour les plages horaires avant et après la classe et/ou lors des journées pédagogiques.
3.1 Conciliation Travail Famille
Ces services de surveillance répondent à un besoin de conciliation entre le travail et la famille qui n’est plus à démontrer. Tel que décrit plus haut, les services de surveillance permettent aux parents des personnes handicapées de
continuer à travailler d’une part; et d’autre part, les solutions augmentant le financement permettront de réduire les coûts supportés par les parents. Cet énoncé répond au défi «Une société solidaire et plus équitable» en utilisant le défi «Agir contre la pauvreté des personnes handicapées et de leur famille.
3.2 Projet pilote
Avant la mise en place de services de surveillance structurés, les parents devaient s’organiser pour trouver des ressources qui voulaient bien garder leur enfant. Déjà, à ce moment, quelques organismes acceptaient d’organiser les services de surveillance, mais sans aucune aide financière, les coûts demeuraient prohibitifs, ce qui en réduisait l’attrait. Il y a quelques années, le gouvernement du Québec a accepté de financer des projets pilotes afin de vérifier la viabilité de tels services. Aujourd’hui, le gouvernement finance certains services de surveillance, mais ce financement n’est pas garanti à long terme. Le financement accordé par le gouvernement du Québec assure une certaine stabilité et une continuité pour les services de surveillance existants. Toutefois, le financement accordé est encore partiel et temporaire. D’autres sources de financement doivent être explorées, notamment pour les organismes qui ne sont pas financés.
3.3 Le GAEDRC, le GAPHRSM et le financement
Dès 2007, le Groupe d’action pour les enfants différents de la région de Châteauguay (GAEDRC) a également décidé de mettre sur pied un service de surveillance bilingue qui a ouvert ses portes deux ans plus tard en 2009, financé par le Ministère de la Famille et des aînés. Les parents du GAEDRC se définissent comme un groupe d’actions et de sensibilisation pour leurs enfants handicapés. Avec tout le travail investi en deux ans, le GAEDRC décide d’initier une journée de réflexion sur les services de surveillance. C’est alors qu’assurer l’avenir de leur service de surveillance devient une priorité. C’est pourquoi qu’il décide de mettre sur pied le comité organisateur regroupant, le GAPHRSM, l’OPHQ, le CSSS Jardins-Roussillon et le GAEDRC.
L’idée d’organiser la journée de réflexion a d’abord été soumise aux partenaires du GAEDRC dans le projet de surveillance de Châteauguay (CRDI, Commission scolaire, CRDP, organismes communautaires) et a reçu un appui unanime. Par la suite, l’idée a aussi été soumise aux autres services de surveillance existants au Québec avec les mêmes résultats.
Le Groupe n’étant pas constitué légalement, il a ensuite demandé au GAPHRSM de participer à l’organisation de la journée de réflexion et de produire une demande de financement.
Le GAPHRSM et ses associations membres partagent une mission commune qui favorise la transformation sociale et font partie du vaste réseau de l’action communautaire autonome. Le rôle des organismes de l’action communautaire autonome est d’identifier et de voir à la réponse aux besoins des citoyens handicapés et leur famille, les équiper face aux difficultés qu’ils vivent et d’autre part, amener ces personnes à améliorer ou faire changer l’environnement politique, civil, économique, social et culturel qui les entoure.
- FORMATION DU COMITÉ ORGANISATEUR
Le comité organisateur est constitué des personnes suivantes : la directrice générale du GAPHRSM, un organisateur communautaire du CLS Châteauguay du CSSS Jardins-Roussillon, un intervenant de l’OPHQ et un parent chargée de projet. Pour faire suite à l’élaboration des grandes lignes du projet et la vérification de l’intérêt des services de surveillance, de nouvelles actions sont entreprises pour mettre en marche le bon fonctionnement de la journée de réflexion, entre autres, la constitution d’un comité aviseur, choix d’une nouvelle date pour la tenue de l’événement, l’administration d’un sondage, l’envoi des invitations et l’élaboration du contenu de la journée.
4.1 Sondage
Initialement, la tenue de l’événement devait être en mars 2011 et offert aux services de surveillance qui étaient financés. Le sondage a été remis à ces services seulement. Étant donné que la date de la journée a été reportée pour diverses raisons et que l’invitation a été lancée aux services de surveillance opérationnels et non pas nécessairement financés, le sondage représente seulement une partie des services surveillance du Québec.
Le sondage contenait 31 questions et couvrait les éléments suivants :
- La structure du service, la gestion et l’administration;
- Les différentes sources de financement;
- L’organisation du service de surveillance et ses activités;
- Le personnel, les salaires;
- Le processus de mise sur pied du service;
- L’appréciation;
4.2 Modèles des services de surveillance
Une fois que tous les résultats du sondage ont été compilés, cela a permis au comité organisateur de voir le portrait des différents services de surveillance qui ont été financés au Québec. Différents éléments ont ressorti tant par leur particularités que par leur façon de fonctionner. Il y a présentement trois types de modèles de services de surveillance.
Modèle 1 : le service est offert dans les locaux d’une école. Il est géré par celle-ci. Son financement est attribué directement à l’école ou passe par un fiduciaire.
Modèle 2 : le service est offert dans les locaux d’une école. Il est géré par un organisme communautaire.
Modèle 3 : le service est offert dans les locaux d’un organisme communautaire. Il est géré par l’organisme communautaire.
Une fois les modèles repérés, le comité organisateur s’est questionné à l’effet s’il manquait certains services. Il s’est informé auprès des intervenants du milieu communautaire. Nous avons établi plusieurs contacts téléphoniques dans les différentes régions du Québec afin de s’assurer de ne pas en oublier. Plusieurs relances ont été faites à différents organismes pour s’assurer de la pleine participation de chacun. Après analyse, c’est alors que le comité organisateur a décidé d’inviter les services de surveillance qui étaient en service financés ou pas en 2010-2011.
4.3 Régions participantes
La journée de réflexion réunit pour une première fois les représentants des organismes ou d’établissement qui offrent à des familles un service de surveillance avant ou après l’école pour les jeunes élèves handicapés âgés de 12 à 21 ans. Ces participants proviennent des différentes régions du Québec.
- Région de l’Abitibi ; deux organismes non fonctionnels et qui n’ont pas participé;
- Région du Bas St-Laurent, Gaspésie, Iles de la Madeleine: un organisme participant;
- Région de la Capitale nationale: trois organismes participant et un refus;
- Région du Centre du Québec: un organisme participant;
- Région Chaudières Appalaches: un organisme participant;
- Région des Laurentides: deux organismes participants;
- Région de Laval: un organisme participant;
- Région de la Mauricie: un organisme participant et deux non fonctionnels qui n’ont pas participé;
- Région de la Montérégie: cinq organismes participants et un organisme non fonctionnel qui n’a pas participé;
- Région de Montréal: un organisme non fonctionnel qui n’a pas participé et un organisme qui a refusé.
- Région de l’Outaouais: un organisme participant.
- FORMATION DU COMITÉ AVISEUR
Afin de s’assurer d’un contenu et d’une structure d’animation qui reflètent les objectifs de la «Journée», le comité organisateur a constitué un comité aviseur. Ce dernier était formé de cinq personnes ayant une expertise diversifiée des services de surveillance et provenant de différentes régions. Le mandat du comité aviseur était de valider le cahier des participants et de donner leur avis sur les outils d’animation et de l’organisation de la journée.
5.1 cahier du participant
- Le cahier du participant se voulait un outil réflexion pour l’ensemble des services de surveillance lors de la journée du 3 octobre 2011. Afin de formuler un certain nombre de positions communes quant au développement et la pérennité des services de surveillance et se doter d’une stratégie, ceux-ci devaient effectuer des choix. Pour ce faire, le comité aviseur leur a fourni préalablement à la journée de réflexion ce cahier du participant afin qu’ils puissent questionner leurs membres sur les différentes prises de décision lors de la journée de réflexion. Ce cahier contenait, entre autres, 1) les résultats du sondage; 2) le contenu des trois ateliers et la structure d’animation; 3) les questions qui alimentaient les échanges; et, 4) les propositions à débattre.
- RÉSULTATS DES DISCUSSIONS DE LA JOURNÉE
Le programme de la journée était assez chargé. Le comité organisateur avait décidé de séparer les différents participants en deux groupes. Ces derniers ont pu se prononcer lors des deux ateliers du matin. Un mélange homogène des
participants en provenance des différentes régions et des différents modèles existants représentait les groupes. Par la suite les deux groupes ont été réunis en plénière. Pour chaque atelier une décision de proposition a été choisie. Le comité organisateur avait préparé des propositions pour chaque atelier. Celles-ci ont été validées par le comité aviseur. Les participants devaient ensemble décider des propositions ou soumettre des contre-propositions afin de s’entendre et d’améliorer les objectifs principaux de la journée de réflexion.
6.1 Atelier A : comment organiser nos services de façons efficaces?
Question 1. Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque modèle?
Avantages
Groupe 1
École
C’est un milieu connu;
Offre la stabilité;
Facilitant pour les parents;
Déplacements réduits;
L’école connait les élèves et leurs besoins;
Les suivis sont facilités;
La gestion est plus simple;
Inscriptions facilitées;
Milieu communautaire
Jeunes sortent de l’école;
Accueil personnalisé pour les parents;
Faire connaître le milieu communautaire;
Horaires plus flexibles;
Peut arriver plus tôt ou plus tard.
Groupe 2
École
Lien direct avec l’école;
Stabilité pour les élèves;
Déjà intégrés dans le milieu;
Les équipements;
Collaboration avec les enseignants;
Continuité;
Personnel qualifié;
Avantages pour les parents;
Mêmes lieux, mêmes déplacements;
Sur place;
Transport;
Stabilité du personnel;
Personnel bien payé et intéressé;
Liste de rappel;
Intégration et contact avec les autres élèves.
Milieu communautaire
Infrastructures;
Milieu adapté;
Formation;
Personnel qualifié;
Contact direct avec les parents;
Concertation;
Locaux;
Contacts avec les parents (apprécié par ceux-ci).
Inconvénients
Groupe 1
École
Parfois des problèmes de locaux et de remplacement;
Milieu communautaire
Le milieu a pour mission la défense et la promotion des droits, l’éloigne de sa mission;
Ne peut pas développer;
Instabilité du personnel;
Nombre limite de personnes;
Financement;
Ressources financières;
Gestion difficile;
Adaptation des locaux;
Manque de service;
Territoire grand;
Transport;
Hiver/habillage/déshabillage prend beaucoup de temps;
Obligation d’imposer des frais de garde.
Groupe 2
École
Ce n’est pas dans la mission de l’organisme;
Difficulté de recruter du personnel;
Augmentation des tâches;
Budget non récurrent;
Étendue du territoire.
Milieu communautaire
Communication avec l’école;
Service à la maison : sécurité, pas d’aide aux devoirs;
Instabilité du personnel;
Personnel pas spécialisé;
Difficultés de communication avec la commission scolaire;
Information;
Transport.
Queston 2. Quelles sont les caractéristiques recherchées en ce qui concerne l’organisation des services?
Groupe 1
Milieu sécuritaire, calme, propre, chaleureux et accessible;
Pas d’exclusion;
Personnel spécialisé et stable, formation du personnel et encadrement du personnel;
Équipement spécialisé, adaptation des lieux, centralisation des lieux et en termes de facilité pour les parents;
Implication des centres de réadaptation;
Protection des travailleurs (assurance, etc.);
Salaires et conditions de travail
Groupe 2
Stabilité et permanence du programme; sécuritaire; infrastructure; environnement intéressant; accessible, bien aménagé, salle de séjour bien adaptée, centralisé en terme de lieu;
Ressources humaines et financières suffisantes et personnel formé et qualifié;
Bonne connaissance du profil de la personne, accès à l’information; disponibilité et participation au PSI.
Question 3. Existe-t-il un modèle idéal ou faut-il compter sur plusieurs modèles?
Groupe 1
Sur neuf interventions des participants :
Cinq voulaient une gérance dans l’école par l’école;
Deux voulaient une gérance par l’école dans le milieu communautaire;
Deux voulaient une gérance par le milieu communautaire dans le milieu communautaire.
Selon les participants, le modèle idéal doit tenir compte du type de la clientèle, la proximité des services, la réalité de chaque milieu et des besoins des parents et des enfants
Groupe 2
Les participants soulignent le désengagement de l’État;
Ils favorisent le modèle dans l’école et géré par l’école.
Stabilité et continuité des services de garde du primaire dans l’école, cela favorise une meilleure transition / financement adéquat;
un ministère qui chapeaute, géré par l’école et les commissions scolaires.
Question 4. Est-ce que l’on devrait prévoir quelque chose pour les personnes habitant dans des régions non desservies?
Faute de temps, la question n’a pas été abordée.
Lors de la plénière, certains des participants ne se reconnaissaient pas sur les réponses de la question 1, ce qui explique le décompte. À la majorité, les participants ont choisi le modèle scolaire. En ce qui a trait à la mise en place d’un réseau de services de surveillance, il y a eu prise de position par tous les participants.
Proposition de l’atelier A
En ce qui a trait au modèle, la Contre-proposition suivante reçoit un appui majoritaire :
Consolider les services actuels et développer un réseau de services de surveillance à géométrie variable selon le choix du milieu. Le réseau pourrait être composé de services de surveillance organisés selon les trois modèles. La responsabilité d’organiser les services de surveillance serait donnée aux écoles qui pourraient décider de conclure des partenariats avec des organismes communautaires.
Explications de la proposition
Tous les participants sont en accord avec le fait qu’un ou des ministères soient responsables. Le Ministère de la famille a la responsabilité de la conciliation travail famille (financement). La responsabilité d’assurer les services de surveillance pour les 12-21 ans, revient au MELS : continuité du primaire au secondaire. Cela assure un statut officiel, une mesure constante et une garantie pour les parents. L’urgence de maintenir ce qui existe est mentionnée et de voir à créer d’autres services où il n’y en a pas.
La géométrie variable signifie :
- que le service s’adapte à la réalité de chaque milieu;
- à ce qui existe déjà;
- soit au territoire urbain ou rural;
- selon les besoins des enfants handicapés;
- service peut être hors de l’école;
- dans des lieux adaptés, sécuritaires et accessibles;
- responsabilité de l’école;
- salaires et la protection des intervenants est au même niveau partout;
- personnel formé et qualifié.
6.2 Atelier B : comment améliorer le financement de nos services?
Note : ici, les argumentations des deux groupes sont réunis.
Question 1. Quelles sont les difficultés rencontrées dans le financement de nos services?
Récurrence;
Financement à la hauteur des besoins;
Cause de l’insécurité chez les parents;
Conciliation travail famille;
Responsabilité de l’état pour les enfants handicapés. Les besoins de surveillance ne s’arrêtent pas à 12 ans.
Question 2. Devrait-on demander un programme de financement à l’image des services de garde en milieu scolaires?
Un programme OUI;
Flexible qui devrait tenir compte des besoins particuliers des jeunes et des organisations;
Source de financement unique;
Les services de garde en milieu scolaire devraient se poursuivre au secondaire;
Qui tient compte de l’évolution de la situation – peut changer en cours d’année.
Question 3. Comment tenir compte de la particularité de la clientèle?
On doit tenir compte des différences entre les jeunes du primaire et ceux du secondaire;
On devrait tenir compte des cotes données dans le milieu scolaire et adapter le financement.
Question 4. Quelle devrait être la contribution des parents?
Certains en faveur d’une contribution parentale comme chargé aux services de garde du primaire;
Certains en faveur de la gratuité parce que les parents d’enfants handicapés n’ont pas à payer pour des frais de garde
Question 5. Comment tenir compte des différences dans le traitement du personnel?
Financement en fonction des besoins des enfants et des organismes;
Barème unique pour tous les organismes.
En plénière, tous les participants sont d’accord pour cibler les interventions auprès du Ministère de la famille. Il ne faudrait pas avoir à demander du financement pour les modèles différents. Il faudrait faire des pressions pour obtenir un seul modèle. Le financement devrait tenir compte des caractéristiques individuelles du jeune, en fonction des besoins des élèves. Les familles qui a des enfants handicapés de 12 ans et plus ne doit pas avoir de coûts supplémentaires à payer. En milieu scolaire, des allocations sont attribués en fonction de la difficulté de l’élève.
Proposition de l’atelier B
En ce qui a trait au financement, la proposition suivante est adoptée avec les amendements suivants:
Demander au ministère de la Famille et des Aînés de créer un programme de financement récurrent des services de surveillance. Ce programme de financement doit tenir compte des caractéristiques des personnes handicapées afin d’intégrer toute personne quel que soit son handicap. Le programme doit prévoir que le service sera offert gratuitement aux parents.
6.3 Atelier C : quelle stratégie à développer?
Lors de l’atelier C et avant d’être en plénière, madame Johanne Nasstrom, directrice générale de la TROC-Montérégie est venue expliquer aux participants en quoi consistait les trois points d’une stratégie gagnante. En préambule, elle a expliqué les choix de notre société, justice et égalité. De la richesse, il y en a tout dépend comment elle est répartie. Derrière chaque bataille gagnée, il y a une lutte sociale derrière.
Une stratégie gagnante serait : faire connaître concrètement ce qui se passe dans la vie de tous les jours, c’est un droit pour tous les enfants. Avoir de la visibilité par les moyens suivants : communiqué de presse, médias locaux, lettres ouvertes, les pétitions, les points de presse, macarons, slogans, entrevues, journaux étudiants. Avoir une campagne d’appui. La campagne d’appui va supporter la campagne de visibilité. Exemples d’appui : des parents, du milieu associatif des personnes handicapées et des familles, nos membres, nos conseils d’administration, assemblées publiques, nos élus , nos députés, l’appui de l’opposition, les CRE, du milieu culturel, des mouvements syndicaux, des conseils régionaux, appui d’autres mouvoements sociaux, alliés potentiels : la fédération des femmes du Québec, alliances nationales. Avoir une campagne de mobilisation collective; c’est avoir plusieurs moyens gradués comme lors d’une assemblée publique, une marche, une manifestation devant les ministères, occupation des bureaux des députés. En résumé : pour avoir une stratégie gagnante , il faut : 1) avoir de la visibilité; 2) Avoir différentes sortes d’appui; et, 3) Avoir une campagne de mobilisation collective.
Lors de la plénière, les question suivantes ont ensuite été posées :
Question 1 : est-ce que les façons de faire actuelles sont efficaces (avantages et limites)?
Question 2 : serait-il possible d’avoir plus d’influence en se regroupant?
Question 3 : devrions-nous former une coalition pour porter ce dossier?
Question 4 : êtes-vous d’accord pour que l’on se donne une stratégie
commune et des actions communes?
Question 5 : quelles actions devrions-nous entreprendre?
Question 6 : comment impliquer les parents dans la stratégie?
Voici le résumé des réponses lors de la plénière :
Éléments de stratégie
Le financement accordé actuellement aux services de surveillance existants se termine en 2012;
Force vive des parents, la famille au cœur de nos préoccupations;
Assurer le leadership, porter le dossier pour son avancement;
Alliances nationales;
Coordination;
Développer un argumentaire;
Créer des outils.
Proposition de l’atelier C
En ce qui a trait à la stratégie, la proposition suivante est adoptée avec les amendements
Former une coalition dont le mandat sera de faire valoir les demandes des familles pour des services de surveillance auprès des autorités gouvernementales. Elle devra se doter de stratégies d’action et de mobilisation des services. La coalition sera dotée d’un comité de coordination. L’AQRIPH sera partie prenante du comité de coordination et, en lien avec ses objectifs visés dans le dossier, elle aura un apport en ressources humaines et matérielles, excluant par contre, un apport financier direct en tant que tel.
6.4 Comité de coordination
De plus, la journée de réflexion s’est terminée sur la composition d’un comité représentatif de coordination formé par les membres suivants :
- Madame Pamela Contarini, service de surveillance La Halte de l’Orchidée Bleue de la région Laval;
- Madame Pauline Couture, directrice générale du Regroupement des associations de personnes handicapées de la Rive- Sud de Montréal.
- Monsieur Martin Prévost, Président,
Groupement des associations de personnes handicapées Richelieu-Yamaska
- Madame Thérèse Sirois directrice
Ressource d’aide aux personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie;
- Madame Isabelle Tremblay, directrice générale
Alliance québécoise des regroupements régionaux pour l’intégration des personnes handicapées, en support à ce comité;
- La région des Laurentides sera représentée par un parent à déterminer.
- CONCLUSION
Le Groupe d’action pour les enfants différents de la région de Châteauguay et le Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal sont fiers de s’être associés pour organiser cette journée de réflexion. Cela a permis de s’entendre sur des propositions, mais également de permettre aux services de surveillance de se rencontrer et de se connaître. Le comité organisateur peut dire mission accomplie, nous voulions d’abord nous unir et parlez d’une voix commune, c’est fait. Le comité de coordination s’assurera du suivi dans le développement d’un réseau des services de surveillance. Ceux-ci ont tous des organisations différentes mais ils offrent tous à peu près le même service et ont tous le même le besoin de financement pour assurer leur survie.
La presque totalité des services sont financés d’année en année modestement par le Ministère de la Famille. Or, son programme de financement se terminera en 2012 et il est toujours muet sur la suite de ce financement. L’incertitude financière des services actuels fait hésiter plusieurs familles à les utiliser. Les parents d’un enfant handicapé sont trop souvent confrontés entre la nécessité d’être présents à leur enfant et d’appauvrir la famille ou de travailler et devoir faire garder leurs enfants à des coûts qui ne cessent de s’additionner. La stabilité et la continuité des services actuels s’imposent tout comme un financement est nécessaire pour l’avenir.
Le groupe des seize services de surveillance qui ont participé à la journée de réflexion provenant d’organismes communautaires et d’écoles soutenu par l’AQRIPH entend obliger le gouvernement à réaliser ce que ses propres politiques «À part entière» concernant les personnes handicapés et «Enrichir le Québec de sa relève, Stratégie d’action jeunesse 2009-2014» mettent de l’avant concernant les familles avec des jeunes handicapés âgés de 12 à 21 ans.
- SIGNATURES
Madame Lyne Loiselle,
Chargée de projet
Madame Pauline Couture
Directrice générale
Groupement des associations de
Personnes Handicapées de la
Rive-Sud Inc. de Montréal Inc
Signé, le 1er novembre 2011